mardi 25 septembre 2007

PUNISHER WAR JOURNAL (Fraction / Olivetti | MARVEL

Tout comme Moon Knight, le Punisher bénéficie d'une petite cure de jouvence assez excitante. Les scénarios concoctés par Matt Fraction sont intéressants, et les dessins d'Ariel Olivetti sont superbes, comme vous pouvez en juger par ces images.
La première série d'histoires concerne Civil War et l'implication du Punisher dans celle-ci (comme vous le constater ci-contre, Captain America n'apprécie pas spécialement cet individu aux méthodes douteuses). Seuls quatre épisodes y sont consacrés.
Le second cycle est quant à lui plus long. Franck Castle se trouve confronté à un espèce super-nazi se prenant pour Captain America. Chose que, dans sa vénération pour Steve Rogers, le Punisher ne peut supporter.
Malgré tout ce que l'on sait sur Franck Castle et ses méthodes expéditives, la série actuelle du Punisher est moins glauque que celle de Moon Knight, les superbes réalisations d'Ariel Olivetti y étant probablement pour beaucoup. Une fois encore, l'esprit du personnage original est respecté; il ne faut donc pas s'attendre à des happy ends.
Malheureusement, à partir du #11, Olivetti n'assure plus que les couvertures...
images © Marvel

lundi 24 septembre 2007

MOON KNIGHT: THE BOTTOM - MIDNIGHT SUN (Huston / Finch / Suayan) | MARVEL


Moon Knight n'est pas vraiment un héros remarqué chez Marvel. En comparaison d'autres titres, MK n'a pas amassé énormément de numéros et d'aventures. C'est en effet un personnage très spécial, qui peut même faire du tort à l'image des héros au sens classique du terme. Voilà un personnage sombre, tourmenté, solitaire, que la violence n'effraie pas. Du coup, cela nous rappelle un peu le Punisher. C'est aussi ce qui explique que MK n'ait fait qu'un court passage chez les Vengeurs.

Moon Knight est un ancien mercenaire, laissé pour mort dans le désert égyptien. Hônshu, dieu égyptien de la vengeance le ramène à la vie en échange de sa dévotion. Marc Spector devient alors Moon Knight, dont la force physique croît avec la lune, et pouvant être "ressuscité" par Hônshu.
Après plusieurs années sans que l'on s'occupe de lui, MK est revenu avec une nouvelle série qui respecte tout à fait l'esprit du personnage. Glauque, sombre et violent, l'accord parental est de mise, MK ne faisant vraiment pas dans la dentelle.
La première aventure a été mise en image par David Finch, déjà remarqué chez Top Cow, puis chez Marvel pour "L'appel du devoir: la fraternité" (The call of duty: the brotherhood). Les dessins sont donc irréprochables. Côté scénario, avec Charlie Huston aux commandes, "The bottom" raconte le retour de Marc Spector à ses activités de "vigilante". Les aller-retours dans le temps sont parfois un peu déroutants. Cette histoire est disponible en France chez Panini "100% Marvel".
La deuxième aventure, qui vient de se terminer aux USA, voit la confrontation de Moon Knight avec un ancien coéquipier qui a légèrement perdu les pédales... Par contre les dessins ne sont plus assurés par Dave Finch mais par Mico Suayan. Le style reste globalement le même, mais le trait est bien différent. Un peu plus glauque, peut-être.

Images © Marvel

samedi 22 septembre 2007

LA FIN DES 4 FANTASTIQUES / The last Fantastic Four story (Stan Lee / Romita Jr) | MARVEL

Et oui, mesdames et messieurs, les 4 Ftantastiques c'est fini ! Et c'est le légendaire Stan Lee qui s'y colle, servi par la mise en images deJohn Romita Jr. Ceci est donc un one-shot historique. On y retrouve nombre de héros: les Vengeurs, les X-Men, le Surfeur d'Argent, Galactus... Et un membre du Tribunal Cosmique qui vient annoncer aux Terriens que ledit Tribunal a dércrété la fin notre planète. C'était sûr, avec toutes ces guerres, cet égoïsme, vous deviez bien vous attendre à voir débarquer un bonhomme de quelques kilomètres de haut réduire votre Terre en cendre, non ? Ben non, moi non plus.
Et c'est bien le problème de cette histoire. On a ici l'impression que Marvel sort du ring des héros comme les séries TV font sortir des acteurs qui veulent quitter la série. Les 4 Fantastiques fatigués de s'occuper de sauver le monde ?! Quelle sinistre blague ! Le scénario semble fait à la va-vite et tous les héros impliqués sont d'une niaiserie confondante. On attendait bien mieux de la part de Stan Lee. Ne restent plus que les dessins de Romita Jr. Espérons que vous aimez, sinon il ne vous reste plus qu'à oublier cette histoire pathétique qui laisse un goût d'inachevé insupportable.
Image © Marvel

jeudi 20 septembre 2007

PLANET HULK | MARVEL

Hulk n'est pas content, mais alors pas du tout. Remarquez, on ne peut pas lui en vouloir. Imaginez qu'on vous demande - une fois de plus - de sauver le monde - on qu'on en profite pour vous éjecter de la Terre. C'est ce qui est arrivé à Hulk dans l'épisode #91 de la série US. En sauvant la Planète d'un satellite fou, Iron Man, Dr Strange, Mr Fantastic et Flèche Noire (Black Bolt) piègent Hulk dans une navette et espéraient l'envoyer sur un monde désert où il ne faire aucun dégât. Hélas, trois fois hélas, cette navette se trouve prise dans un vortex qui la fait s'écraser sur la Planète Sakaar.
Cette planète aux allures d'empire romain, est dirigée par un despote qui capture le nouvel arrivant et en fait un gladiateur. Hulk rencontrera d'autres condamnés / gladiateurs et devient vite un symbôle de liberté et de révolte: le Sakaarson, l'élu devant libérer Sakaar du joug de l'Empereur.
Mais la légende veut aussi que le Libérateur soit également le Destructeur de Monde (Worldbreaker)... Toujours est-il qu'en même temps qu'une équipe dévouée, Hulk alias Peau Verte (Greenskin), alias Deux-Mains (Two-Hands), alias Holku, alias le Roi Vert (Green King), trouve également une nouvelle raison de vivre en la personne de Caïera The Oldstrong.
Tout semblait aller pour le mieux, mais c'était sans compter sur un imprévu, dont la faute incombe aux soi-disant super-héros Terriens. Et voilà lancée World War Hulk, la série évènement de Marvel cette année, en cours de publication, et dont il sera question lors d'un prochain article.
Nota: ci-dessus figurent deux couvertures de Pak; les dessins ne sont pas de lui mais d'autres artistes
Incredible Hulk #92 - 105
Images © Marvel

samedi 15 septembre 2007

OMEGA FLIGHT | MARVEL

Si vous avez lu et aimé Civil War, alors il ne faut pas manquer cette mini-série de cinq épisodes, sorte de spin-off qui remet en selle des super-héros canadiens.
Enfin canadiens... pas tant que ça puisque la nouvelle équipe est à moitié US.
Le Registration Act a eu pour effet de faire fuir hors des Etats-Unis toute une fouletitude de criminels en tous genres. Or le Canada est orphelin d'Alpha Flight, dont les membres ont été décimés il y a peu, à part Sasquash et Talisman qui elle n'était pas présente. Afin de venir en aide aux Canadiens et surtout pour ne pas perdre la face, les USA envoient chez leurs voisins US Agent, Spider-Woman (qui est en quelque sorte en période de probation), et tentent de les associer à Sasquash et Talisman, la fille de Shaman.
Egalement au programme, le retour de Beta Ray Bill, le compagnon d'armes de Thor, et peut-être un nouveau Guardian / Vindicator ?



Dans le chaos naissant, débarquent Les Démolisseurs (Wrecking Crew), longtemps cantonés à des rôles d'éternels losers et défouloirs à super-héros. Ici, ils pourraient bien ravager le Canada, et le monde entier à sa suite. Plus forts que jamais, la nouvelle équipe est impuissante et pourrait bien, elle aussi, subir le même sort qu'Alpha Flight.
Une mini-série puissante, indispensable si vous avez suivi Civil War ou non.
Un must, mais difficile à trouver à l'heure actuelle.
Images © Marvel

lundi 10 septembre 2007

GREEN LANTERN : BIOGRAPHIE

Dans le monde merveilleux des super-héros et des vilains pas beaux, les personnages vraiment uniques ne sont pas tant que ça. Green Arrow et Red Arrow ont leur contrepartie avec Oeil de Faucon (Hawkeye), Vif-Argent avec Flash, etc... Les héros uniques sont finalement les ceux porteurs de l'image de l'éditeur, et donc impossibles à imiter sans que cela passe pour du pur plagiat: Hellboy chez Dark Horse, Spider-Man / Hulk / Wolverine / Iron Man / Fantastic Four chez Marvel, Wonder Woman / Superman / Batman ... et Green Lantern chez DC.




Green Lantern est un personnage unique dans le paysage des comics. Voilà un héros qui, à part l'éternel collant, est vraiment original. Ses pouvoirs proviennent de la bague verte qu'il porte à son doigt et qui est capable de concrétiser toute volonté de son porteur, mais qu'il doit recharger régulièrement à la Batterie Lanterne Verte.




Mais l'histoire de Green Lantern est bien plus compliquée que cela. C'est l'histoire d'êtres aussi vieux que l'univers lui-même, les Gardiens (des petits messieurs tout bleu avec des grosses têtes et des robes rouges; qu'est-ce que vous voulez, tout n'a pas de la chance dans la vie), et d'un parasite tout aussi vieux, Parallax. Ce dernier est un parasite se nourrissant de la peur des milliards d'êtres qui peuplent l'univers. Ils les poussent à la violence, qui engendre la peur, qui engendre la violence etc..., Parallax se nourrissant au passage. Pour contrer cette entité jaune, les Gardiens créent le Green Lantern Corps, police de l'univers tirant leur pouvoir de leur force de volonté. COmme Parallax, la Power Battery des GL est alimentée par la force de volonté de tous les habitants de l'univers. Afin de lutter efficacement contre Parallax, les Green Lanterns doivent être absolument sans peur. Finalement Parallax sera capturé. Capturé et non éliminé, les deux forces en opposition ne pouvant s'annuler mutuellement. Parallax est enfermé dans la Batterie, seule capable de le contenir indéfiniment. C'est ici que l'Impureté Jaune (the Yellow Impurity) provoque dès lors chez les Green Lantern une vulnérabilité à la couleur jaune. Parallax se sert de son enfermement dans la Batterie pour affaiblir ainsi les bagues des héros verts.




A partir de là, DC alignera toute une série d'histoires où Parallax réussira à s'échapper et prendre possession du corps de tel ou tel Green Lantern, y compris Hal Jordan, le plus grand des Green Lanterns. Dans ces séries, Parallax croise souvent le chemin de Sinistro (Sinestro), le Green Lantern renégat. Hal Jordan fait sa connaissance au tout début de sa carrière de GL. Sinestro est désigné pour l'entraîner, mais il apparaît vite comme un dictateur sur sa propre planète, imposant certes l'ordre, conformément aux souhaits des Gardiens qui veulent éviter toute violence et toute peur, mais de manière autoritaire. Hal Jordan provoquera la chute de Sinistro, qui découvrira plus tard la peur et son pouvoir (jaune bien sûr).




Durant sa guerre contre le GL Corps, Parallax réussit à infecter Hal Jordan et le pousse à véritablement décimer ses compagnons d'armes. Il finira par reprendre quelque peu ses esprits, sauvera la Terre en se sacrifiant, et son esprit devient l'hôte du Spectre, l'esprit vengeur de chez DC.
Mais Parallax vît toujours, et DC est entrain de sortir une série l'associant à Sinestro, dans Sinestro Corps War.


Voilà une histoire qui peut sembler compliquée, mais qui finalement se révèle quelque peu naïve: la volonté est-elle plus forte que la peur, peut-elle reprendre le dessus, tout le monde est-il vraiment à l'abri de la peur... autant de questions qui semblent bien naïves et peu subtilement déguisées. Toutefois, les histoires sont loin d'êtres niaises pour autant, et ce qui est sûr, c'est que les héros sont rarement épargnés. Il est donc possible de poser des questions claires comme de l'eau de roche, mais avec des séries parfois dures.
Images © DC

jeudi 6 septembre 2007

UNIVERSAL WAR ONE (Denis Bajram) | SOLEIL

Avis aux amateurs de science-fiction: cette série est une perle ! Au milieu de toute cette profusion de séries BD, celle-ci sort assurémment du lot.
Denis BAJRAM, tout à la fois scénariste et dessinateur, orchestre de main de maître cette odyssée spatio-temporelle. Dans le domaine des voyages dans le temps et l'espace, on croyait avoir tout vu ou presque. Et pourtant, dès que l'on ouvre le premier tome on ne décroche plus avant la dernière page du sixième et ultime épisode.
Dans un futur plus ou moins proche où les Colonies spatiales se rebellent contre la Terre, le Mur apparaît; une chose qui coupe l'Espace en deux, insondable, et dont on sent la dangerosité extrême. Dans une tentative pour en déterminer la nature et le potentiel, une escadrille composée de repris de justice est envoyée à la rencontre du Mur. A partir de là, ce ne seront que théories scientifiques, voyages spatio-temporels plus ou moins maîtrisés, mort, destruction.
La façon dont Bajram nous distille l'histoire rend les personnages extrêmement humains, pour le meilleur et pour le pire; et si le scénario peut sembler compliqué, il ne subsiste absolument aucune part d'ombre à l'issue du dernier tome. C'est là que frappe l'ingéniosité et le vertige du scénario. Chaque partie de l'histoire s'imbrique parfaitement dans la trame générale.
Le tout servi par un graphisme simple, efficace, léger mais ô combien juste !
Interdiction absolue de passer à côté !
En savoir plus http://www.bajram.com
image © Soleil / Bajram

mercredi 5 septembre 2007

CRISIS ON INFINITE EARTHS (WOlfman / Perez) | DC


Crisis est sans doute le crossover qui aura le plus marqué l'univers DC... dans les années 1980 ! Car il n'est pas ici question de la récente série Crisis, mais bien la série originelle de Marv Wolfman et George Pérez.
L'Anti-Monitor - le vilain de l'histoire - met au point un plan diabolique qui devait le débarasser de tous ces enquiquineurs de super-héros.
Ainsi, en une douzaine d'épisodes totalisant plus de 360 pages, le duo a profondément modifié l'éventail de super-héros DC, et surtout de manière durable. Annoncée en 1981 et publiée seulement en 1985, Crisis a été un prétexte pour clarifier le paysage et DC a ainsi "assassiné" un certain nombre de personnage. En multipliant les univers parallèles, DC devait gérer, jusque là, plusieurs Superman, plusieurs Wonder Woman, Flash etc... Grâce à cette série il a été possible de prendre un nouveau départ, avant de pouvoir redéfinir un nouvel univers DC. Une seule planète Terre, quelques transfuges des mondes détruits et c'est reparti.
L'un des buts avoués de Marv Wolfman a été, par exemple, de rendre à Superman son caractère unique. Théoriquement seul survivant de Krypton, Superman s'était retrouvé entouré, avant Crisis, de biens trop d'autres survivants (Krypto, les prisonniers de la Zone Fantôme, Supergirl...). C'est pourquoi Supergirl perdît la vie dans Crisis, donnant lieu à une couverture historique, à ce jour la plus copiée par d'autres séries voire d'autres éditeurs.
De même Barry Allen disparût de l'univers DC en tant que Flash.
Ces deux héros suivirent ainsi le même sort que celui de 3 000 autres mondes parallèles !
Le but a-t-il été atteint ? Oui, d'après Wolfman. Cette mini-série a chamboulé l'univers DC et amené de nouveaux lecteurs très certainement attirés par la simplicité retrouvée. Elle a également permis à une nouvelle génération de lecteurs de s'approprier les nouveaux. A chaque génération de lecteurs sa génération de super-héros. Un concept qui conduisait le scénariste à envisager, dès 1998, la possibilité d'une nouvelle série Crisis pour les générations suivantes. D'où la récente série Crisis.
Images © DC

mardi 4 septembre 2007

La Tour Sombre - Stephen King's Dark Tower : The Gunslinger Born




Quand le roman de science fantasy et la bande dessinée américaine se mêlent, il en sort une superbe mini-série dédiée à la saga fleuve de Stephen King "La tour Sombre". Si vous connaissez déjà les romans, vous ne serez pas déçu du voyage. L'atmosphère y recoupe parfaitement celle sortie de l'imagination de S.King.
En ce qui concerne l'intrigue, elle prend place bien avant le premier roman, et nous raconte la sortie de l'enfance du pistolero Roland de la lignée d'Eld: la fin de la formation de Roland, son exil avec ses amis, sa rencontre amoureuse, les premiers affrontement avec les sbires du Roi Cramoisi, et j'en passe et des meilleures.
Côté mise en musique, un mélange détonnant entre le dessinateur Jae Lee et le coloriste Isanove. Les dessins d'une précision et d'un réalisme diaboliques du premier, associés à la sublime palette du second, nous entraînent dans une série envoûtante.
Marvel nous donne un exemple concret de l'adaptabilité des comics à des domaines autres que ceux des super-héros stricto sensu.
Cette mini-série, désormais finie aux USA, se poursuivra à partir de février avec un saut dans le temps, mais qui devrait toujours se situer avant le premier livre. Espérons que le même duo sera de nouveau aux commandes !
Affaire à suivre...
images © Marvel

lundi 3 septembre 2007

LES ETERNELS / The Eternals (Gaiman / Romita Jr) | MARVEL

Voilà une mini-série qui n'est pas passée inaperçue outre-Atlantique. Le scénariste à succès Neil Gaiman s'est attelé aux comics et a dépoussiéré une série créée à l'origine par Jack KIRBY.


Les Eternels, dont la représentante la plus connue est sans doute Circé (Sersi en anglais), est une race d'êtres plusieurs fois millénaire, placée sur Terre par les énigmatiques "Célestes" (Celestials). Ces derniers, pour des raisons inconnues, ont pratiqué des expériences génétiques sur nos ancêtres préhistoriques, créant d'un côté les "Déviants" (les vilains de l'histoire) et les Eternels. Ceux-ci, en infériorité numérique mais virtuellement invulnérables, ont principalement pour fonction de maintenir un équilibre avec les Déviants qui se multiplient à vitesse grand V. Ils protègent donc l'Humanité sans qu'elle le sache.



L'histoire proposée dans cette mini-série prend place juste après les évènements de Civil War, où les Eternels sont réveillés d'un long "sommeil". En réalité, les Eternels sont intégrés dans la vie civile sans aucun souvenir de ce qu'ils étaient auparavant. Circé ne se souvient donc pas d'avoir été Vengeur. Un de leurs congénères entreprend de tous les réveiller. Il n'est absolument pas gênant de ne pas avoir lu les histoires de Kirby. La série est faite de telle manière que les origines des Déviants et des Eternels sont peu à peu expliquées, et il devient facile de suivre l'intrigue.


Les dessins sont signés John Romita Jr. Et là, soit on aime soit n'aime pas. Ils dénotent une vraie personnalité, avec des traits très "carrés". Pourtant on ne peut pas nier l'impression de légèreté, de dynamisme, qui se dégage des scènes d'action, et on se laisse facilement emporter.




Je ne saurais donc que vous conseiller de lire cette série. D'autant plus que son dénouement pourrait bien nous emmener ensuite vers un comic book pour le moins inattendu: la fin des 4 Fantastiques ?




A suivre dans un prochain article...
Image © Marvel

dimanche 2 septembre 2007

CARTHAGO Tome 1 - Le Lagon de Fortuna


Amateurs de BD, cette nouvelle série signée Bec et Henninot est prometteuse. Mélangez une multinationale de l'énergie, des grottes abyssales, des mégalodons, un collectionneur sans scrupules, et vous obtenez un scénario plutôt recherché qui vous accroche dès le début.

La mise en scène, servie par des dessins et des couleurs de toute beauté, devrait vous séduire.

Vivement le deuxième tome !

- 56 pages

- Les Humanoïdes associés

image © Les Humanoïdes Associés - 2007

samedi 1 septembre 2007

Les 4 Fantastiques - Rise of the Silver Surfer

Difficile de passer à côté de la sortie de cette suite des aventures des 4 Fantastiques cet été. Ce deuxième épisode voit arriver le Surfer d'Argent "Silver Surfer" sur Terre. Ami ou ennemi ?
Les lecteurs des FF connaissent déjà la réponse à cette question et se rappellent deux épisodes célèbres, à savoir la confrontation FF/Silver Surfer/Galactus, mais aussi celle où Victor Von Doom usurpe les pouvoirs du Surfer.
Il s'agit là d'épisodes très anciens, remontant aux années 60, alors orchestrés par Jack Kirby.
Après l'avoir vu, deux remarques me viennent à l'esprit:
1/ la psychologie -même si cela paraît un bien grand mot- des personnages est fidèle aux comics, tant du côté FF que SS et les histoires sont tirés d'épisodes mythiques;
2/ ... mais j'ai toujours un peu de mal avec les "vilains". Déjà dans le premier épisode, Victor Von Doom n'apparaît pas du tout tel que dans le comic. En effet, Dr Doom est censé être un génie scientifique, égal de Reed Richards, maîtrisant la magie noire comme sa mère, sorcière gitane assassinée alors qu'il était tout petiot. Chez l'original donc, pas d'électricité jaillissant des doigts (cela devrait venir de son armure), pas de peau métallique (puisque je vous dit que c'est une armure, une vraie), et surtout, il est devenu ce qu'il est alors que lui et Reed Richards étaient à l'université. Donc, pas de PDG tout puissant d'une firme internationale etc... Le deuxième épisode ne corrige pas le tir, hélas.
Quant à Galactus, qui n'est pas à proprement parler un villain, je regrette de ne pas l'avoir vu, et que sa façon de drainer les énergies planétaires ne soient pas plus fidèle.
Globalement cela reste un bon petit film mais qui peut mieux faire. Il faut dire aussi que si l'on s'attend à voir dans chaque adaptation de comic du style du Spider-Man de Sam Raimi, nous allons vite devenir intransigeants.
A lire: intégrale FF - Marvel France
intégrale Surfer d'Argent - Soleil