dimanche 20 janvier 2008

NEO UNIVERSEL (newuniversal) (Ellis / Larroca)


"Ceci est une changhement de paradygme.

Tout ce que vous connaissez a changé.

Veuillez rester calme."


Dans la même veine que "Heroes", mais version papier, Marvel a concocté une petite série qui ne compte pour l'instant que 6 épisodes. Pas de super-héros en collants ou de mutants, mais tout simplement 4 personnes banales que l'Evènement Blanc (the White Event) va transformer. Ces 6 premiers épisodes sont surtout une mise en place de l'intrigue et des personnages.

Car le postulat de départ est un peu compliqué. Heureusement, on peut le résumer facilement: l'univers est parcheminé de couloirs (d'ailleurs artificiels) où les lois de la physique ne sont plus les mêmes. Alors que la Terre entre dans l'un de ces couloirs, quatre personnes jusque là normales se découvrent des pouvoirs: un premier se réveille d'une blessure mortelle et dispense une justice expéditive, une deuxième peut communiquer avec les machines, un troisième déborde d'énergie et une quatrième comprend mieux que les autres ce qu'il se passe et réussit à atteindre un plan d'existence différent.


Ces quatre personnes sont les hérauts devant guider leur monde dans le chaos provoqué par le changement de paradygme et les nouvelle lois régissant désormais la vie sur Terre. Mais les Etats-Unis, face à l'apparition de ces super-humains, réactivent un vieux programme destiné à détruire ces personnes, partant du principe que les homo sapiens, plus faibles, seront victimes du darwinisme.

Voilà donc un tout nouvel univers chez Marvel, qui s'affranchit de tous les super-héros déjà connus chez l'éditeur et se place, comme dans "Heroes", dans un environnement de personnes "normales".
image © Marvel

dimanche 13 janvier 2008

GREEN LANTERN: Sinestro Corps War




DC a bouleversé l'univers de ses super-héros avec Infinite Crisis, 52, Countdown... et maintenant c'est au tour de Green Lantern, avec Sinestro Corps War qui vient de s'achever. La Némésis des Green Lanterns a forgé ses propres anneaux, sa propre batterie, le tout carburant à la Peur. Mais Sinestro n'a pas recruté que des Porteurs d'Anneaux; il est aussi allé chercher des pointures comme l'Anti-Monitor, Superboy Earth-Prime et bien sûr Parallax.


Détruire le Green Lantern Corps, Hal Jordan, et surtout se rendre maître de la Terre, centre du Multiverse de "Crisis on Infinite Earths" et "Infinite Crisis". De leur côté les Gardiens ne savent plus quoi faire devant la menace de voir la prophétie du Livre d'Oa se réaliser: celle du "Blackest Day" "le Jour le plus Noir". Les gardiens décident de réécrire le livre d'Oa et permettre aux Green Lanterns ce qui ne leur a jamais été permis auparavant, l'interdit le plus intégral. Je ne vous en dirai pas plus là-dessus (à moins que vous ne le demandiez) pour ne pas en dire de trop. En désaccord, deux Gardiens aident Hal Jordan à combattre Sinestro, et lui révèlent ce que le Livre d'Oa a réellement prévu pour la fin du monde.


Quelques soient les intentions des uns et des autres, bonnes ou mauvaises, c'est la suite des aventures des Green Lanterns qui sera vraiment dtéerminante pour le salut de l'univers: quel que soit le gagnant de "Sinestro Corps War", la prophétie continue de menacer.

DC a ouvert une nouvelle voie pour chambouler l'univers Green Lantern, comme cela a déjà été fait dans les autres univers, et cela devrait promettre quelques bonnes surprises.

Malheureusement, l'une de ces ramifications, sans doute la plus alléchante et qui concerne un anneau noir pour les morts, ne sera lancée qu'en 2009 ! Argh !


images © DC comics

samedi 12 janvier 2008

MOON KNIGHT: ANNUAL (Swierczynski / Paolo)

Les annuels sont l'occasion pour les séries autonomes de sortir de l'intrigue suivi le reste de l'année. Par autonomes, j'entends les titres comme Punisher War Journal ou Moon Knight. Les différentes séries X-Men ou Ultimate ne sont pas autonomes dans le sens où ces univers se chevauchent en permanence; les annuels sont plus des prétextes à crossovers qu'à des expériences scénaristiques ou artistiques.
Moon Knight a donc bénéficié d'un annuel assez sympathique. L'originalité et l'audace tiennent dans le fait que l'avatar terrestre du dieu vengeur Konshu n'est jamais directement visible.
"Date night" met en scène un groupe de parole de jeunes femmes victimes de maltraitances. Elles ont toutes en commun d'avoir croisé le même séducteur psychopathe à un moment ou un autre, et sont donc toutes impliquées dans la chasse aux psychopathes de Marc Spector alias Moon Knight; même si elles l'ignorent. Dès lors, MK n'est visible que via les récits a posteriori de ces jeunes femmes, et à mesure que l'histoire se construit, petit bout par petit bout.
Côté dessins, ceux de Paolo se rapprochent assez de ceux de Romita Jr tout en étant un peu moins anguleux.

Cela donne un tout assez sympathique, en espérant que cette aventure sorte un jour en français.




dimanche 6 janvier 2008

IRON MAN - Director of S.H.I.E.L.D. Annual (Gage / Talibao)


Décembre était le mois de sortie des Annuals. Parmi ceux-ci, figure l'annual Irom Man Directeur du S.H.I.E.L.D. L'histoire tient en un seul épisode. C'est ce qui fait l'intérêt des annuels: avoir, pour une fois, une histoire qui ne s'étale pas sur on ne sait combien de numéros. Ici, Tony Stark vise Madripoor et Madame Hydra, alors souveraine de l'île et en même temps chef de file de l'organisation terroriste Hydra. Il y a un côté exotique assez sympathique. On y retrouve aussi Roughouse et Bloodscream (qui s'appelait aussi Bloodsport à l'époque où Wolverine était à Madripoor). Mais on y retrouve encore une fois ce credo US qui veut que tout chef de file terroriste même à l'étranger soit neutralisé ou abattu, peu importe la manière.

Côté mise en images, si la couverture ci-dessus est signée Cheung, l'intérieur est de Talibao et devrait plaire à la majorité.

images © Marvel

jeudi 3 janvier 2008

CAPTAIN AMERICA: THE CHOSEN - Morrell / Breitweiser

Passez votre chemin.

C'est clair et concis, mais c'est bien l'impression que donne cette série.

Tout d'abord parce que cela ne respecte pas la ligne éditoriale Marvel. Captain America est bien mourant, dans cette série, mais uniquement à cause du programme Super Soldier (celui qui lui a octroyé ses pouvoirs). Ce qui a fait de Steve Rogers le Captain America est en train de s'inverser et de le tuer à petit feu. On apprend que le programme Super Soldier aurait développé les facultés mentales de Cap, lui permettant notamment de s'introduire dans la tête des gens et de leur faire croire qu'il est physiquement présent. Voilà quelque chose dont on ne nous avait jamais parlé pendant 50 ans et qui, du coup, ne gagne pas la moindre crédibilité. Surtout quand on sait que Steve Rogers est mort assassiné par un tir de sniper.

Seconde chose horripilante: Captain America apparaît dans la tête d'un G.I. en Irak et le pousse à se démener pour sauver ses équipiers. On a surtout l'impression qu'il s'agit d'un soutien plus ou moins déguisé des troupes US en Irak. On reste loin d'un quelconque chauvinisme, mais on ne peut s'empêcher de penser que cette mini-série de six épisodes n'est qu'un prétexte pour traiter de l'héroïsme des soldats américains. Ajoutez à cela toutes les publicités que se fait payer Marvel en faveur de l'engagement des jeunes dans les corps de Marines ou la réserve militaire, et vous commencerez vous aussi à en avoir un peu marre de tout ce battage pro - armée.

En conclusion j'en reviens donc à mon propos du début: passez votre chemin, "Captain America: The Chosen" ne marquera pas les esprits et vous fera perdre votre temps.

images © Marvel