mardi 28 avril 2009

SPIDER-MAN: CHARACTER ASSASSINATION (Guggenheim / Romita Jr) | MARVEL

Character Assassination est le dernier story arc complet d'Amazing Spider-Man. Mis en scène par Guggenheim, présent depuis maintenant un bon moment sur le titre, et dessiné par Romita Jr, toujours partagé entre Spider-Man de manière épisodique et Kick-Ass chez Icon (subdivision de Marvel).
Nous sommes toujours dans Brand New Day issu du pacte avec Mephisto: pas de MJ Watson, identité secrète jamais dévoilée dans Civil War...
Le moins que l'on puisse dire est que Peter Parker va en prendre salement pour son grade et sera presque laissé pour mort. Il s'agit de l'apogée de tous les épisodes avec Menace, de la course à l'élection de maire pour New York et aussi de l'énigme des meurtres signés du Traceur Spider-Man. Un grand nombre de dénouements en une seule fois, donc. Ce qui laisse supposer que Marvel prépare quelque chose de lourd pour succéder à 3 énigmes toutes résolues en 4 épisodes plus un interlude, et pourquoi un petit Bouffon Vert incarné par Harry Osborn ?
Côté dessin, Romita Jr reste fidèle à lui-même, tout en traits droits, dynamiques malgré tout, bien colorés.
images © marvel

lundi 20 avril 2009

CITY OF DUST (Niles / Chng) | RADICAL

Peu connue du grand public,Radical Comics gagne pourtant à être connue. Fondée en 2007, elle nous propose en même temps Shrapnel (space opera en 3 séries de 6 épisodes), Hotwire (basé sur un concept de Warren Ellis et scénarisé et concrétisé en images par Pugh) et enfin City Of Dust, qui s'est achevé en V.O. il y a peu de temps.
Tous les titres de Radical Comics ont la particularité d'être entièrement peints. Ce qui donne une qualité graphique excellente et permet de nous plonger pleinement dans l'histoire. Les univers explorés donnent par ailleurs principalement dans le futuriste.
Plus particulièrement, City Of Dust nous emmène en 2166. Dans cette société de véhicules volants, buildings de centaines de mètres de haut, d'une société répartie entre les différents niveaux d'étages, un concile de quelques hommes a banni toute littérature, tout produit de l'imagination, toute religion, ceux-ci étant considérés comme facteurs débilitants et trompeurs; tout ceci provoquerait des dysfonctionnements dans la psychologie humaine, seraient contre-productifs.
Dans cet univers déshumanisé, les forces de police sont chargées de traquer les criminels qui lisent des histoires à leurs enfants, prient ou détiennent des livres de fiction. Lorsque ces criminels sont pris, la sentence est quasi immédiate, transmise à l'officier via un PDA: la peine capitale. L'un de ces officiers, Philip Khrome, a dénoncé son père lorsqu'il était enfant. Il devra pourtant peut-être se poser certaines questions, lorsqu'il se trouvera confronté à des meurtres ignobles et des cyborgs aux allures de monstres de littérature: loup-garou, Nosferatu etc... Car ces crimes semblent être liés à l'interdit de la fiction.Un univers quelque peu glauque, une ambiance gore sur les bords, ces comics nous sortent des dessins Marvel et DC habituels. Chez ces deux grands éditeurs il n'y en a en effet pas beaucoup de dessinateurs ayant recours à la peinture, mis à part Suydam pour les couvertures chez Marvel et Ross chez DC.images Radical Comics

samedi 11 avril 2009

SOULFIRE (Turner)

Après avoir bien lancé Fathom, Michael Turner avait ensuite lancé Soulfire. N'explorant plus les mers mais les airs, Turner a encore une fois fait preuve de son imagination incroyable.
Soulfire était à l'origine destinée à s'appeller Dragonfly, et devait être publié par Top Cow. Les personnages furent créés à partir de 2000-2002, et finalement la série fût publiée par Aspen, la maison d'édition de Michael Turner. Le numéro preview sortit quant à lui dans les pages du magazine US Wizard.
Dans les années 2200, la société s'est évidemment modernisée par rapport à la nôtre. Des changements notables sont apparus, tels que le tout-technologique et la privatisation de l'armée, de la sécurité civile, des services anti-incendies.
C'est alors qu'apparaît de nulle part une forme gigantesque qui brûle tout sur son passage et se débarrasse en moins de deux d'hélicoptères de sécurité. Aussi incongru que cela puisse paraître, il s'agit en fait d'un dragon qui détruit la mégalopole.
Dans le même temps, un adolescent est attaqué par une créature ailée, et sauvé de celle-ci par une autre créature ailée, chacune représentant un camp. Pourquoi autant de tapage autour de lui? Tout simplement parce que ce jeune homme pourrait bien être le catalyseur permettant le renouveau de la magie dans le monde...
La magie n'a en effet jamais disparu; elle s'est tout simplement éteinte provisoirement, épuisée par le luttes entre les différents clans, entre ceux qui voulaient la préserver et ceux qui voulaient l'exploiter. Depuis cette époque, ce sont les mêmes personnes qui vont s'éveiller à nouveau.
Parmi ces derniers, Rainier, prêt à tout pour imposer sa puissance depuis l'aube des temps, lâche ainsi un dragon sur la mégalopole et récupère le contrat de sécurité en démontrant ainsi les incapacités de son prédécesseur...
Le dessin a été assuré par Michael Turner jusqu'au 8ème épisode, où ses dernières planches ont été reproduites. La série devrait se terminer au 10ème épisode. On y retrouve la majesté du dragon par Turner, la transparence diaphane des ailes de Grace...