vendredi 24 juillet 2009

MESSIAH WAR (Crain / Olivetti / Kyle & Yost / Swierczynski) [MARVEL]


Uncanny X-Men, X-Force, Cable... j'ai toujours trouvé que dans l'univers X-Men c'était un peu la foire. Il y avait eu Messiah Complex, où est né le premier mutant post M-Day, une petite fille nommée Hope (par la suite). Or Bishop est persuadé que Hope n'apportera que le malheur et la désolation dans le futur (d'où il vient), alors que les X-Men pensent le contraire.
A la fin de Messiah Complex, Cable prenait la fuite avec Hope dans le futur. Tout le reste a donc pris place dans la série Cable. Son appareillage de saut dans le temps défectueux, Cable n'a pu qu'aller de l'avant, pendant plusieurs années tout en fuyant Bishop lancé à ses trousses.
Puis arrive Messiah War. L'équipe X-Force est chargée par Cyclope de rejoindre Cable et l'aider. Dans le futur atteint au début du crossover, le monde est sous la coupe de Stryfe, le clone maléfique de Nathan Summers (Cable). Stryfe a reçu l'aide de Bishop pour se débarrasser d'Apocalypse, le mutant égal d'un dieu. En échange, Bishop demande de l'aide pour tuer Cable, tout en lui cachant mentalement l'existence de Hope (Stryfe ayant des pouvoirs télépathiques et télékynésiques).
Deadpool est également de la partie. Piégé pendant 800 ans dans un immeuble enseveli, il est devenu un allié de Stryfe avant de rejoindre les X-Men qui débarquent.
Je vous passe les détails si vous vous voulez le lire; toutefois un petit spoiler: comme ce qui m'a lassé dans Cable, comme d'habitude Hope et Cable fuient, Bishop aux trousses. Messiah War ne règle donc absolument rien et ne donne aucun indice de la suite: quel est le destin de Hope ? Que va produire le rétablissement d'Apocalypse ? Que devient Deadpool ? Que deviennent les X-Men ?
Bref, j'ai un peu perdu mon temps, mis à part le dessin d'Olivetti de Crain que j'apprécie particulièrement.

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lundi 13 juillet 2009

CAPTAIN AMERICA #600 | MARVEL




Cette année marque les 70 ans de Marvel. Pour marquer l'évènement, la maison d'édition sort par exemple des couvertures variantes de ses séries régulières, en leur donnant le style d'une décennie en particulier: un épisode des Marvel Zombies 4 avec le style années '80 (genre Miami Vice) ou encore Ms Marvel dans le style années '60. La seconde manière de marquer les 70 de Marvel est de reprendre la numérotation des plus anciennes séries.



Et l'on remarque ainsi que plusieurs séries ont atteint plus de 600 numéros depuis leur première publication, toutes éditions confondues. Thor en est déjà au numéro #602, et Captain America vient d'atteindre la barre des 600. Il n'y a toutefois pas de quoi réellement se ruer sur le numéro. En effet, ce dernier me semble assez commercial. Il s'agit d'une succession de commémorations, de souvenirs de ceux qui l'ont soutenu ou combattu, et pour le reste cet épisode qui n'en est finalement pas un, présente de futures séries ou limited series. Par exemple Captain America Reborn qui vient de commencer à être publié.


Cet épisode est sans doute plus parlant pour les Américains, pour qui Steve Rogers, quoique personnage fictif, charrie avec lui une symbolique forte, surtout après les évènements du 11 septembre 2001, la guerre en Afghanistan et en Iraq. Pour les Français, intérêt très limité, donc.
Seule chose intéressante, un peu kitsch, la reproduction du numéro #16 de Captain America Comics, qui date de 1941 et où Crâne Rouge capture Captain America et endosse son costume (voir également l'article sur Wolverine: Old Man Logan).


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samedi 11 juillet 2009

WOLVERINE: OLD MAN LOGAN (Millar / McNiven) | MARVEL


Après leur oeuvre Civil War, devenu un jalon de l'histoire Marvel, Millar et McNiven se sont remis au travail ensemble pour nous concocter à nouveau un story arc digne de Wolverine.
L'histoire prend place dans revue dédiée au Serval, et débute au #66. Elle doit se développer en huit parties, mais la conclusion ne surviendra pas dans la série régulière. Le final sortira dans un Wolverine Special Old Man Logan Giant Size, en septembre. Ayant rencontré des retards dans la sortie des différents numéros, il aura donc fallu au final plus d'un an pour avoir l'histoire complète. Un conte de Millar et McNiven, ça se mérite ! La série Wolverine a donc dû publier la suite de ses aventures avant même d'avoir fini le story arc.
Mais je vous rassure, l'attente le valait largement. Old Man Logan marquera l'histoire Marvel tout comme Civil War.
50 plus tard, le monde ressemble à une version Marvel de Mad Max. Les héros sont tous morts, les USA sont divisés en quelques larges bandes territoriales et les dinosaures du Savage Land sont clonés à tour de bras et en liberté...
A l'extrême ouest des anciens Etats-Unis, dans le territoire contrôlé par le Hulk Gang, vit un homme d'une cinquantaine d'années, du moins semble-t-il, que sa famille appelle Logan. C'est une petite ferme toute simplette et qui ne rapporte pas grand chose. Pire pour cette petite famille, la ferme est louée aux descendants de Hulk qui contrôle ce territoire. Ceux-ci viennent chaque mois chercher leur loyer, et ce mois-ci Logan ne pourra pas les satisfaire. La famille s'expose donc à des représailles terribles de la part de ces brutes semi-dégénérées. Pourtant, Logan ne se dressera pas contre eux, et endurera le passage à tabac.
Qu'a-t-il donc bien pu se passer il y a 50 ans pour que l'ancien Wolverine soit devenu un fermier soumis, dans un monde vidé de ses héros et maîtrisé par les "vilains", et n'aurait-il pas un lien avec cette situation ?
Logan devra, à la prochaine échéance, rattraper son arriéré en plus du loyer normal. C'est à ce moment que Hawkeye choisit de faire son entrée. L'ancien hors-la-loi devenu vengeur par la suite est le seul autre rescapé de l'extinction des héros. Il arrive à bord de la Spider-mobile, qui peut faire tout ce qu'une araignée peut, et lui propose de l'aider à convoyer une précieuse marchandises, bien sûr secrète, à l'extrême est des USA, dans la zone du Président.
En échange, Logan sera payé. Ce dernier accepte, tout en étant clair sur le fait que Wolverine est mort, et que rien ne pourra le faire revenir. Ai-je précisé qu' Hawkeye est aveugle?
Commence donc un long périple dans lequel devront être traversés tous les territoires, dont aucun n'est vraiment amical.
C'est également ici que vous devez quitter cette page si vous ne voulez pas être victime des spoilers qui vont suivre...
Le premier territoire à passer est celui du Kingpin (Le Caïd). Si vous pensez à Wilson Fisk, loupé. Ce dernier s'est ramolli en vieillissant et a été détrôné par un autre. Il dirige donc désormais toute sa portion du territoire. Ce n'est donc pas dans l'intérêt de Logan et Hawkeye de se faire remarquer. Sauf que la fille d'Hawkeye a été capturée par le Kingpin. Clint Barton a eu comme femme une fille de Spider-Man, et a eu avec une fille. Celle-ci, d'environ 16 ans, a mis sur pied un groupe de jeunes... héros ? Pas si sûr. Une fois que le père a délivré sa fille, celle-ci décapite le Kingpin et prend sa place au pouvoir. Décidément, seules les mauvaises âmes arrivent à se faire une place au soleil, dans ce monde...
Clint et Logan doivent également affronter les moloïds. Il s'agit des petits êtres jaunes, avec de grands yeux blancs et dont la pupille ne supporte aucune lumière. Ce sont aussi les hommes de l'Homme Taupe, notamment vus chez les 4 Fantastiques. Mais dans la version de Millar et McNiven, ceux-ci sont bien plus féroces. Ils surgissent désormais aux 4 coins du globe, ensevelissent des métropoles entières et grignotent tranquillement les malheureux habitants. Ils sont parfois considérés comme le système immunitaire de la planète, dès lors que l'humanité atteignît 8 milliards d'habitants.
Ils rencontreront aussi le symbiote Venom, errant dans les étendues désertiques, croiseront la Reine Blanche et aboutiront enfin dans le derneir territoire, celui du Président. Qui ça ? Crâne Rouge (Red Skull) bien sûr, qui obtînt la Maison Blanche dans le partage qui suivît la défaite des héros. Les symbôles sont forts: drapeaux nazis sur zes colonnades, salle des trophées et Crâne Rouge affublé de sa tenue préférée, pas son uniforme SS, l'autre: celui de Captain America. Sans doute avez-vous déjà vu cette couverture de Wolverine #72. Il ne s'agit pas du cadavre de Steve Rogers, mais de Crâne Rouge. Il y a là un clin d'œil à Captain America Comics #16, publié en 1942. Dans ce vieux et honorable épisode, l'Allemand réussit à capturer Captain America sur zle sol US et lui vole sa tenue étoilée. L'allure du personnage est alors plutôt surréaliste. Je vous passe certains passages de l'histoire pour vous inciter à la lire. A ce stade nous savons aussi quel traumatisme a subi Wolverine il y a 50; mais, franchement, ne serait-ce pas irrespectueux de ma part de déflorer le secret concocté par Millar dans un blog ? Non, non, à vous de le lire.
Le final est intervenu dans un numéro spécial Giant-Size.


4/5
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samedi 4 juillet 2009

SHRAPNEL: Aristeia Rising (Sagan / Hutomo) | RADICAL


Shrapnel est l'un des titres phares de Radical Comics, la firme également à l'origine de City of Dust. On se rappellera notamment que Radical Comics ne publie que des comics peints, ce qui donne un grain et une profondeur spéciaux aux illustrations. Ajoutons également qu'avant d'être un comic book, Shrapnel a commencé par être un scénario de jeu vidéo.
Après l'enquête policière futuriste de City of Dust, Radical Comics explore le space opera avec Shrapnel. Toujours dans le futur, l'humanité a colonisé diverses planètes, plus ou moins unifiées entre elles. Une confédération tente d'unifier les planètes et satellites par la force, lorsque la diplomatie, plutôt limitée, n'a pas convaincu les dirigeants locaux.
Deuxième élément de narration, l'humanité est divisée entre ceux nés naturellement et comme ils sont, et ceux qui ont subi des améliorations génétiques.

Troisième élément de narration, l'une des habitantes de Vénus, ultime cible de la confédération, semble bien au courant des tactiques des Space Marines. Et pour cause, elle participa en tant que Marine à l'un des massacre les plus rententissants perpétré par les militaires.
Shrapnel est donc l'histoire d'une résistance visiblement vouée à l'échec avant d'avoir commencé. Je ne vous dirai donc pas maintenant qui l'emportera. L'essentiel est de savoir ce que l'on peut accomplir lorsque l'on est dos au mur, avec un peu d'audace et aussi d'aveuglement il faut bien le dire.
D'après Radical Comics, Shrapnel sera composée de 3 épisodes distincts, chacun situé dans un coin différent de l'espace. Il faudra donc évaluer la série dans son intégralité.

Côté réalisation, les tons tournent beaucoup dans les tons cuivré, ocre et l'ambiance générale est sympathique, l'atmosphère correspond à la narration. Mais les détails ne sont clairement pas la priorité et il est parfois difficile de distinguer qui est qui, ou ce qu'il se passe réellement sur le champ de bataille.

Attendons de voir la suite.


Images et vidéo Radical Comics.