lundi 31 août 2009

AMAZING SPIDER-MAN: AMERICAN SON & AMAZING SPIDER-MAN #600 (Jimenez / Romita Jr)

Ca y est, Peter Parker saute le pas et s'attaque à Norman Osborn, pour le bien de son ami Harry, dans les épisodes 594 à 599. Ecrasé par son père despotique, Harry accepte de le rejoindre dans la Tour des Vengeurs, également dans l'espoir secret d'en arracher Lilly, sa compagne enceinte.
On a appris dans les précédents numéros que Menace était en réalité Lilly, avec le serum du Bouffon signé Osborn dans l'organisme. Son corps continue à muter et Harry pense trouver un antidote dans le bureau de son père, au sein de la Tour des Dark Avengers.
Loin de se douter qu'il s'agit d'un plan, Spidey compte bien veiller sur son ami, quoi que ce dernier en pense. Wolverine donne un conseil à Parker, selon lequel la patience paye toujours avec les gros poissons comme Osborn, et au moment où Osborn se sera le plus exposé, le coup de grâce devra lui être donné.
Grâce à Sue Storm, des 4 Fantastiques, Spidey capture Venom et usurpe son identité pour pénétrer dans la tour.
Osborn y envisage de transformer Harry en super-héros mascotte des Dark Avengers, sous le nom de American Son. Evidemment, c'est toujours aussi loin d'être simple avec Norman Osborn et les révélations se succèderont à propos de son plan et sur Lilly.
Après ce story arc, Marvel nous a sorti son Amazing Spider-Man #600, dans la lignée des anniversaires des héros de l'éditeur. Bien plus réussi à mon sens que le Captain America #600, il continue l'histoire du mariage de May Parker avec le père de J.J. Jameson. Dans le même temps, Docteur Octopus apprend qu'il ne lui reste que quelques semaines à vivre.
Il semble que les multiples traumatismes subis par sa boîte crânienne face à ses ennemis lui fasse peu à peu perdre ses neurones. Otto Octavius se meurt. Ne voulant pas mourir sans marquer la postérité, il décide d'offrir à la ville de New York son plus cadeau, en automatisant la ville au maximum, prévoyant les désirs de la population. Sauf que ce "cadeau" est un peu empoisonné, malgré la bonne volonté d'Otto. Il faut dire aussi que le brave homme fût en des temps anciens amoureux de May Parker. Or celle-ci va se remarier. Quelques plombs sautés plus tard, Doc Ock entreprend de saboter le mariage.
Le tout servi par Romita Jr, dans un numéro double (voire triple).
Ah oui, et aussi: le numéro 600 marque le retour de MJ !
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dimanche 23 août 2009

ULTIMATUM (Loeb / Finch) | MARVEL


Ultimatum est la suite de Ultimates Origins, qui nous présentait la rencontre entre Charles Xavier et Max Eisenhardt/Magnus/Erik Lehnsherr. La série limitée devait également nous préparer à un cataclysme, avec l'apparition des monolythes, observateurs impassibles et mystérieux des grands changements de l'histoire Ultimate.
Entre espoir et déception, c'est ce qui résume l'état d'esprit du lecteur devant le crossover de 5 épisodes mené par Loeb et Finch.

L'espoir: après Ultimates 3, bien différent des Ultimates et Ultimates 2, on pouvait espérer revenir à ce qui faisait le succès des deux premiers chapitres. On pouvait également espérer un bon vieux nettoyage des familles pour assainir la liste des personnages qui s'étaient multipliés à qui mieux mieux au fil des ans. L'univers Marvel était on ne peut plus compliqué, entre l'univers classique, l'univers Ultimates et l'univers Squadron Supreme ou encore celui des Marvel Zombies. Ces derniers ont d'ailleurs pas mal embrouillé les lecteurs, passant d'un univers à l'autre, y compris pour aller chez Ash, de Evil Dead.

Bref. De ce côté là, rien à redire, c'est une vraie hécatombe chez les Ultimates, bons ou méchants. Mais pour le scénario, on est loin de ce que faisait Loeb au sein du tandem avec Sale chez Marvel et DC. Evidemment, avec le côté décalé de l'univers Ultimates, il y a quelques petites choses savoureuses, mais globalement, la façon dont certains personnages meurent laisse à désirer. C'en est parfois grotesque tellement c'est simple: par exemple, Magneto brise la nuque de Xavier, comme un brindille, tout en discutant. Pour le plus grand maître des pouvoirs psychiques, c'est un peu gros.
En fait, Magneto se venge de l'humanité. Ni plus ni moins.

Dans le déroulé de l'action aussi, la narration est bizarre, très hachée, et là où l'on passe d'habitude assez bien d'un côté de l'histoire à l'autre, ici tout est brutal et sans liant. On a parfois du mal à comprendre les choses car tout est soudain. Par exemple, le début de l'histoire: un raz-de-marée gigantesque ravage New York. La première séquence plonge déjà NY dans l'eau, sans même une petite case mettant en scène la vague ou le mur d'eau se dresser avant de s'abattre sur la mégalopole.


L'un des moments les plus marquants est sans doute la mort d'Ultimate Spider-Man, qui met donc fin à la série du même nom après 132 épisodes. Le dernier épisode de cette série est un épisode silencieux, sans parole, sans texte de narration ni bruitage.
Côté réalisation, c'est Finch qui s'y colle, le canadien évincé des séries régulières car jugé trop long à réaliser ses planches sur Moon Knight, par exemple. Il faut dire qu'avec le niveau de détail présenté, ça prend plus de temps, mais les amateurs de son style ne regrettent pas l'investissement. On reconnaît donc facilement son trait, et c'est sûrement ce qui m'a fait aller jusqu'au bout des 5 épisodes, d'ailleurs.
Mais l'espoir réapparaît: la fin d'Ultimatum laisse présager une suite avec sans doute des révélations à la clé, et Marvel a d'ores et déjà entamé la publication d' Ultimates Comics Avengers, rassemblant ce qui reste de l'équipe du Tryskélion, avec Pacheco au dessin.

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samedi 22 août 2009

DEADPOOL / MERC WITH A MOUTH / SUICIDE KINGS | MARVEL


SPOILER
Une apparition au cinéma, un film en préparation entièrement dédié au mercenaire, et pas moins de 3 titres simultanés en cours de publication chez Marvel: Deadpool, Deadpool: Merc with a mouth et une série limitée à 5 épisodes Deadpool: Suicide Kings, qui vient de voir son dernier épisode publié.
La série principale, Deadpool, commence avec Secret Invasion. Deadpool réussit à dérober aux Skrulls les informations nécessaires à Nick Fury pour mettre au point l'arme qui tuera la Reine alien. Mais au moment du transfert des données, Norman Osborn des Thunderbolts intercepte la transmission, tire profit des informations et liquide la Reine.
Voilà qui met fin à Secret Invasion, et surtout qui laisse un Deadpool volé, qui ne sera pas payé par Fury qui n'a pas eu sa commande, ni bien sûr par Osborn.
La suite de la série Deadpool raconte donc surtout comment Deadpool va bien pouvoir s'y prendre pour récupérer le paiement qui lui est dû. Comment ça ? Avec la carte de crédit d'Osborn, bien sûr. Deadpool devra ainsi affronter à la fois les nouveaux Thunderbolts et les Dark Avengers du H.A.M.M.E.R. (qui succède au S.H.I.E.L.D.), notamment Hawkeye.
Je pensais cette série terminée avec un Deadpool friqué et tranquille, en voyant sortir simultanément les premiers numéros de Deadpool: Merc With A Mouth.
Que nenni. La première série continue, et la deuxième se déroule en parallèle, dans le Savage Land de Kazaar. La première couv' le vend assez bien, d'ailleurs: "Zombies !" "Cavemen!" (Hommes des cavernes) "Zombies cavemen!" (Hommes des cavernes zombies).
Bien sûr l'humour est au rendez-vous si l'on aime ce personnage bien barré, et le dessin de "Deadpool" par Barberi lui correspond bien. Quand les skrulls clonent le mercenaire, avec la même folie, cela va de soi, on dépasse largement le délire !
Vive Deadpool !
Plus de détails dans les prochains articles sur Suicide Kings et Merc with a mouth.


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dimanche 2 août 2009

WALKING DEAD: le cap des 60 épisodes

Walking Dead a dépassé le cap des 60 épisodes. Alors où en sont nos héros ? Rien ne semble les épargner. D'accord, il y a de nouvelles rencontres, mais aussi de nouvelles pertes. Rick est toujours à la tête des rescapés, et son fils devient difficile. Dale commence également à vouloir de plus en plus s'installer dans un endroit tranquille, une bonne fois pour toutes. Tous font marche désormais vers Washington où ils espèrent trouver de l'aide, et peut-être un remède à l'épidémie. Mais sur le trajet, le comportement des zombies commence à se modifier, et le scientifique qui les accompagne est persuadé qu'une certaine logique est en train de s'installer en eux. Comment expliquer, sinon, les rassemblements monstrueux de zombies sur les routes, de plus en plus fréquemment? Une fois de plus, l'ennemi est également au sein du groupe, et provoque des dilemmes terribles: par exemple lorsque l'un des deux jumeaux développe un goût de plus en plus malsain pour le morbide. Il tue d'abord des animaux, puis s'attaque à ses semblables... Que faire de ce gamin ?
Ils croisent également un prêtre qui les emmenera se réfugier dans son église. Que fait-il seul dans ce coin et qu'a-t-il à se reprocher ?
De surcroît, Dale finit par disparaître et Andrea est persuadée que ce n'est pas de son propre gré, et que cela doit avoir un rapport avec ces bruits, ces sensations qui viennent de la forêt.
Une seule chose est sûre: les zombies ne prennent pas en chasse leurs proies...


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