
Du coup, l'intérêt de la série en a pris un sacré coup. En effet, l'histoire racontée dans Halo Uprising se situe chronologiquement entre Halo 2 et Halo 3. Au moins, IDW a fini Terminator Salvation avant la sortie du prochain film et pareil pour G.I Joe (bon, d'accord, ça joue plus sur la nostalgie éveillée chez les lecteurs ayant autour de la trentaine que sur la subtilité littéraire).
Nous nous trouvons donc à la fin de Halo 2. Les Covenants ont découvert les coordonnées de la Terre et se dirigent vers elle en éradiquant tout sur leur passage. Le Master Chief, quant à lui, est à bord d'un vaisseau Forreruner, avant de se faire capturer un certain moment. Il réussira à s'échapper et décidera de s'attaquer au Prophète Covenant.

Dans la tourmente, le hasard fait se rencontrer Ruwan, concierge d'un hôtel de Cleveland, et Myras Tyla, connue dans le monde de la chanson. Ruwan est loin d'être un exemple de courage et de sang-froid, comparé à la jeune femme qui l'accompagne. Pourtant, Ruwan sera le seul à détenir le mot de la fin.
Halo Uprising n'est pas une série sur le Master Chief. Celui-ci n'apparaît pas pour plus d'un tiers dans l'importance de l'histoire. Ruwan et Tyla, et les soldats de l'UNSC lui disputent son importance. On peut donc dire que la série se situe plus sur le contexte du monde créé par Bungie dans ses jeux vidéos. C'est plutôt réussi et le rythme est bien mené. Côté dessin, c'est Alex Maleev qui s'y colle, donnant une atmosphère spéciale à la série, la rendant à la fois plus réaliste que les titres habituels de Marvel (et à part, évidemment, ceux dessinés par Maleev), mais aussi un peu plus statique et parfois difficile à suivre dans tout ce sombre, même si les scènes d'action du Master Chief sont réussies.
Marvel a également annoncé d'autres séries exploitant le titre phare de Bungie. Espérons que ce sera plus rapide...

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