Ultimatum est la suite de Ultimates Origins, qui nous présentait la rencontre entre Charles Xavier et Max Eisenhardt/Magnus/Erik Lehnsherr. La série limitée devait également nous préparer à un cataclysme, avec l'apparition des monolythes, observateurs impassibles et mystérieux des grands changements de l'histoire Ultimate.
Entre espoir et déception, c'est ce qui résume l'état d'esprit du lecteur devant le crossover de 5 épisodes mené par Loeb et Finch.
L'espoir: après Ultimates 3, bien différent des Ultimates et Ultimates 2, on pouvait espérer revenir à ce qui faisait le succès des deux premiers chapitres. On pouvait également espérer un bon vieux nettoyage des familles pour assainir la liste des personnages qui s'étaient multipliés à qui mieux mieux au fil des ans. L'univers Marvel était on ne peut plus compliqué, entre l'univers classique, l'univers Ultimates et l'univers Squadron Supreme ou encore celui des Marvel Zombies. Ces derniers ont d'ailleurs pas mal embrouillé les lecteurs, passant d'un univers à l'autre, y compris pour aller chez Ash, de Evil Dead.
Bref. De ce côté là, rien à redire, c'est une vraie hécatombe chez les Ultimates, bons ou méchants. Mais pour le scénario, on est loin de ce que faisait Loeb au sein du tandem avec Sale chez Marvel et DC. Evidemment, avec le côté décalé de l'univers Ultimates, il y a quelques petites choses savoureuses, mais globalement, la façon dont certains personnages meurent laisse à désirer. C'en est parfois grotesque tellement c'est simple: par exemple, Magneto brise la nuque de Xavier, comme un brindille, tout en discutant. Pour le plus grand maître des pouvoirs psychiques, c'est un peu gros.
En fait, Magneto se venge de l'humanité. Ni plus ni moins.
Dans le déroulé de l'action aussi, la narration est bizarre, très hachée, et là où l'on passe d'habitude assez bien d'un côté de l'histoire à l'autre, ici tout est brutal et sans liant. On a parfois du mal à comprendre les choses car tout est soudain. Par exemple, le début de l'histoire: un raz-de-marée gigantesque ravage New York. La première séquence plonge déjà NY dans l'eau, sans même une petite case mettant en scène la vague ou le mur d'eau se dresser avant de s'abattre sur la mégalopole.
L'un des moments les plus marquants est sans doute la mort d'Ultimate Spider-Man, qui met donc fin à la série du même nom après 132 épisodes. Le dernier épisode de cette série est un épisode silencieux, sans parole, sans texte de narration ni bruitage.
Côté réalisation, c'est Finch qui s'y colle, le canadien évincé des séries régulières car jugé trop long à réaliser ses planches sur Moon Knight, par exemple. Il faut dire qu'avec le niveau de détail présenté, ça prend plus de temps, mais les amateurs de son style ne regrettent pas l'investissement. On reconnaît donc facilement son trait, et c'est sûrement ce qui m'a fait aller jusqu'au bout des 5 épisodes, d'ailleurs.
Mais l'espoir réapparaît: la fin d'Ultimatum laisse présager une suite avec sans doute des révélations à la clé, et Marvel a d'ores et déjà entamé la publication d' Ultimates Comics Avengers, rassemblant ce qui reste de l'équipe du Tryskélion, avec Pacheco au dessin.
Images Marvel
Entre espoir et déception, c'est ce qui résume l'état d'esprit du lecteur devant le crossover de 5 épisodes mené par Loeb et Finch.
L'espoir: après Ultimates 3, bien différent des Ultimates et Ultimates 2, on pouvait espérer revenir à ce qui faisait le succès des deux premiers chapitres. On pouvait également espérer un bon vieux nettoyage des familles pour assainir la liste des personnages qui s'étaient multipliés à qui mieux mieux au fil des ans. L'univers Marvel était on ne peut plus compliqué, entre l'univers classique, l'univers Ultimates et l'univers Squadron Supreme ou encore celui des Marvel Zombies. Ces derniers ont d'ailleurs pas mal embrouillé les lecteurs, passant d'un univers à l'autre, y compris pour aller chez Ash, de Evil Dead.
Bref. De ce côté là, rien à redire, c'est une vraie hécatombe chez les Ultimates, bons ou méchants. Mais pour le scénario, on est loin de ce que faisait Loeb au sein du tandem avec Sale chez Marvel et DC. Evidemment, avec le côté décalé de l'univers Ultimates, il y a quelques petites choses savoureuses, mais globalement, la façon dont certains personnages meurent laisse à désirer. C'en est parfois grotesque tellement c'est simple: par exemple, Magneto brise la nuque de Xavier, comme un brindille, tout en discutant. Pour le plus grand maître des pouvoirs psychiques, c'est un peu gros.
En fait, Magneto se venge de l'humanité. Ni plus ni moins.
Dans le déroulé de l'action aussi, la narration est bizarre, très hachée, et là où l'on passe d'habitude assez bien d'un côté de l'histoire à l'autre, ici tout est brutal et sans liant. On a parfois du mal à comprendre les choses car tout est soudain. Par exemple, le début de l'histoire: un raz-de-marée gigantesque ravage New York. La première séquence plonge déjà NY dans l'eau, sans même une petite case mettant en scène la vague ou le mur d'eau se dresser avant de s'abattre sur la mégalopole.
L'un des moments les plus marquants est sans doute la mort d'Ultimate Spider-Man, qui met donc fin à la série du même nom après 132 épisodes. Le dernier épisode de cette série est un épisode silencieux, sans parole, sans texte de narration ni bruitage.
Côté réalisation, c'est Finch qui s'y colle, le canadien évincé des séries régulières car jugé trop long à réaliser ses planches sur Moon Knight, par exemple. Il faut dire qu'avec le niveau de détail présenté, ça prend plus de temps, mais les amateurs de son style ne regrettent pas l'investissement. On reconnaît donc facilement son trait, et c'est sûrement ce qui m'a fait aller jusqu'au bout des 5 épisodes, d'ailleurs.
Mais l'espoir réapparaît: la fin d'Ultimatum laisse présager une suite avec sans doute des révélations à la clé, et Marvel a d'ores et déjà entamé la publication d' Ultimates Comics Avengers, rassemblant ce qui reste de l'équipe du Tryskélion, avec Pacheco au dessin.
Images Marvel
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