lundi 31 décembre 2007

THUNDERBOLTS: FAITH IN MONSTERS (La foi dans les monstres) Ellis / Deodato Jr


Les Thunderbolts sont d'anciens super-villains désirant se racheter. Ils deviennent des mercenaires au service de la société, avec à la clé un pardon de la part de la justice. Après Civil War, les Thunderbolts font partie de la machine de guerre du S.H.I.E.L.D. pour capturer et contraindre tous les super héros réfractaires à la loi d'enregistrement des super héros. "Faith in monsters" nous raconte donc comment le programme Thunderbolts entend gérer sa nouvelle mission.


Tout d'abord les personnages: le groupe est principalement composé de psychopathes et de criminels légèrement plus stables. Le directeur du programme mui-même n'est autre que Norman Osborne, le Bouffon Vert (Green Goblin). Parmi les moins dangereux, Songbird (autrefois leader de l'équipe sur le terrain), Radioactive Man (pas le héros de Bart Simpson mais un ressortissant chinois carrément radioactif) et Swordsman.
Parmi les plus dangereux: Moonstone (manipulatrice et perverse), Venom (qui a changé d'hôte une fois de plus) et Bullseye (le sociopathe ennemi juré de Daredevil).
Plus le personnage inclassable: Penance, celui qui a provoqué l'explosion meurtrière de Stamford, la loi d'enregistrement des super héros, Civil War, etc...


C'est ce qui fait le croustillant de cette série, ces captures brutales de bons super héros par des criminels endurcis, pour le soi-disant bien de la communauté. Mais c'est aussi ce qui fait s'interroger sur la classification de ces épisodes au regard de l'âge des lecteurs. Voilà bien un mystère: la version US vise les T+ (comprendre: les adolescents âgés) alors que les Marvel Zombies requièrent l'accord parental. Il me semble que cela devrait plutôt être l'inverse: le plus difficile pour un jeune est la violence psychologique. Or la perversité et le cynisme des Thunderbolts est vraiment violente: quand Venom arrache pour le plaisir le bras d'un héros, quand Bullseye massacre deux de ses geôliers pour s'amuser, quand Moonstone ordonne à Radioactive Man de faire exploser tout un parking sans considération des victimes potentielles pour faire accuser Jack Flag... Voilà une violence choquante en raison de ce qui la motive, c'est-à-dire rien ou un plaisir plus que pervers ou sadique. A l'inverse, Marvel Zombies devrait ne pas être aussi sévèrement classifié: il ne peut s'agir que de "fantasy violence", une violence irréelle parce que se déroulant dans un autre univers, dans une situation totalement délirante qu'il n'est pas possible de confondre avec la réalité. Celle des Thunderbolts, par contre est beaucoup plus proche de nous.
images © Marvel

samedi 29 décembre 2007

SPIDER-MAN: RED SONJA (Oeming / Rubi) | MARVEL

A propos de Dynamite Entertainment, je vous avais dit qu'une de leur particularité était de reprendre des séries TV ou des films pour les adapter sous forme de comics. Une autre particularité est de former des duos avec Marvel et de permettre des crossovers réunissant les deux univers. Un des exemples les plus récents et connus est la rencontre des Marvel Zombies et d'Army of Darkness dans "Marvel Zombies Vs. Army of Darkness".

Ici, il est question de Spider-Man (les présentations sont inutiles) et de Red Sonja, personnage phare de l'univers Dynamite. Red Sonja, la Diablesse A L'Epée, a eu jusque là un parcours quelque peu erratique. Elle est souvent apparue dans des épisodes d'autres séries, est apparue nhotamment chez Conan, et a eu une série régulière chez Marvel. Depuis 2005, Red Sonja a de nouveau une série à elle, chez Dynamite Enterntainment.

Dans cette mini-série de cinq épisodes, Red Sonja croise la route du Tisseur à New-York. L'ennemi juré de la Rousse est Kulan Gath, un sorcier maléfique qui, évidemment, veut dominer le monde. Ledit sorcier trouve un moyen d'investir notre dimension, et voilà New-York qui se retrouve trnasformée en bourgade du 16ème ou 17ème siècle. Tous les habitants se trouvent transformés en gueux ou autres sauf, mystère mystère, Spider-Man. De toute la série, il sera impossible d'avoir une quelconque explication là-dessus ! Et évidemment, Red-Sonja occupe dans notre monde le corps de... Mary-Jane Watson. Logique, non ?

Cette mini-série se laisse lire mais ne marquera sans doute pas les esprits outre mesure. Les couvertures sont assurées par Turner, tandis que les scénario et dessins ont été confiés aux réalisateurs habituels et actuels de la série Red Sonja chez Dynamite.

images © Marvel / Dynamite

vendredi 28 décembre 2007

THE LONE RANGER (Matthews / Cariello / White / Cassaday)


Au pays des comics, l'éditeur Dynamite fait figure de Petit Poucet. Cela ne veut pas dire pour autant que Dynamite ne sait pas dénicher quelques perles. Au catalogue de cet éditeur on trouvera, pour le plus connu, Red Sonja, Darkman, Army of Darkness (vous vous souvenez d'Ash dans Evil Dead ?), Terminator 2, Batllestar Galactica... et bien sûr The Lone Ranger qui va nous occuper ici.

Dynamite semble donc avoir trouvé un créneau que peu d'autres éditeurs de comics exploitent, les adaptations de films ou séries TV. Le seul exemple hors Dynamite qui me vienne à l'esprit, c'est "Buffy the vampyre slayer" (Buffy contre les vampires) chez Dark Horse; cette dernière est en fait une huitième saison, intervenant après la septième et ultime saison TV.

The Lone Ranger ne déroge pas à la règle de la série adaptée, car c'est en fait une très vieille histoire que l'existence du Ranger solitaire. Elle commence en 1933 sous forme de feuilleton radio jusqu'en 1954 et devient une série TV de 1949 à 1957. Côté comics, The Lone Ranger est adapté dès 1938 et durera jusqu'en 1971 pour ce qui est de la série originale et durable. Jusqu'en 1994 quelques numéros épars permettent de se rappeller de l'existence du Ranger.

Une nouvelle ère a débuté en 2006 avec l'actuelle série de Dynamite. Les auteurs sont repartis de la génèse du personnage et inaugurent ainsi un renouveau commençant au numéro #1, au lieu de reprendre une suite.

Matthews et Cariello respectent ce qui fait la légende du Ranger. Comme son nom l'indique, l'action se déroule aux temps des westerns et au Texas (et non, ce n'est pas Walker). Alors que John Reid, son père, son frère et d'autres rangers poursuivent un criminel en fuite, ceux-ci sont victimes d'un guet-apens et laissés pour morts. Seul rescapé, mais quand même en piètre état, John est receuilli par Tonto, un Indien peu prolixe et sachant se battre. Voici d'ailleurs une petite divergence d'avec l'histoire originale où Tonto est un ami d'enfance, alors qu'ici il s'agit d'un concours de circonstances. Tonto enterre les rangers assassinés, et John lui demande d'en creuser une supplémentaire: désormais John Reid sera considéré comme mort aux yeux du monde. Apparaîtra dès lors The Lone Ranger, justicier masqué chevauchant Silver, son blanc destrier (comme son nom l'indique - enfin, presque). Les six premiers épisodes ont été compilés par Dynamite. Ces épisodes racontent donc la création du Ranger, et sa quête de justice pour sa famille et les autres représentants de la loi assassinés en même temps.

Pour ce qui est de la mise en image, elle est efficace, mais The Lone Ranger est une série qui se lit plutôt vite. Dommage.

En tout cas, les lecteurs ne se s'y sont pas trompés et se sont rués sur les premiers numéros, épuisant les stocks dès les premiers jours. Une série porte-bonheur pour Dynamite ?



images © Dynamite

jeudi 27 décembre 2007

BLADE (Guggenheim / Chaykin) | MARVEL


Voici la 5ème version de Blade qui part aux oubliettes. Et oui, le chasseur de vampires n'a décidemment pas la côte. Pourtant, cette dernière version aura fait mieux que toutes les précédentes. Alors que la première version avait aligné une dizaine de numéros (ce qui était resté jusque là le record pour ce titre), Blade vol.5 aura duré douze épisodes. Le record est donc battu.




Cette série s'annonçait plutôt bien, même si la direction de Marvel avait dit à Guggenheim, le scénariste, de considérer ça comme une mini-série limitée à six numéros. Les couvertures assurées par Marko Djurdjevic, le scénario concocté par Guggenheim, et les dessins exécutés par Chaykin en ont fait une série agréable à suivre. Blade tente d'élucider une prophétie qui le concerne et nous fait croiser quelques gars nommés Wolverine, Spider-Man, Dr Doom (Dr Fatalis), Dracula, Union Jack... avec un humour décalé sympathique.


C'est d'ailleurs ce qui étonne: Blade n'était pas plus mal ficelé que n'importe quelle autre série, et concernant les dessins, ils ne pouvaient pas être pire que ceux de certains dessinateurs comme Ramos ou Bachalo dans l'univers X-Men. Blade n'aura pas rencontré son public malgré cela, mais Blade nous a prévenu: "I'll be back" (tiens ça me rappelle un film, ça...):


mercredi 26 décembre 2007

THE NEW AVENGERS : Revolution (TPB) Bendis / Yu / Maleev


Les nouveaux Vengeurs sont ce qu'il restait des Vengeurs après le coup de sang de la Sorcière Rouge (Scarlet Witch) et House of M. Tony Stark alias Iron Man avait rassemblé quelques héros dans sa tour, juste avant que ne commence Civil War. Quand la guerre civile entre super-héros a commencé, les Nouveaux Vengeurs sont devenus des hors-la-loi emmenés par Captain America, tandis que Tony Stark lançait de son côté les Mighty Avengers et Avengers: The Initiative.

Marvel a compilé les épisodes #26 à 31, pour former le TPB "Revolution". Juste avant que Civil War n'éclose, les New Avengers avaient envoyé Ronin, le dernier arrivé dans l'équipe, au Japon pour lutter contre le crime organisé là-bas. Seulement Ronin, qui se révèle être une femme, amie de Matt Murdock alias Daredevil, se retrouve (évidemment) en bien mauvaise posture.

Second point du scénario, réapparaît Clint Barton alias Oeil de Faucon (Hawkeye), alors que celui-ci était supposé mort, et même mort deux fois: la première dans le monde "réel"lors du coup de folie de Wanda Maximoff alias la Sorcière Rouge, et la deuxième fois dans House of M. C'est donc une surprise de le voir maintenant, bien vivant. Mais le gros problème n'est pas tant de voir un héros ressuscité, que de n'avoir aucune explication quant à ce retour qui en devient irritant. Comment Hawkeye est revenu d'entre les morts ? Aucune idée, même pour le Dr Stange qui ne sait rien dire d'autre que "je vous assure qu'il est aussi réel que vous et moi" ?! Espérons que Marvel daigne un jour nous donner une petite explication, parce que pour l'instant ça donne franchement l'impression qu'on se paye un peu notre tête.

Côté dessins, beaucoup d'entre vous seront sans doute rebutés par le style de Leinil Yu. Je dois avouer que j'ai mis du temps pour me faire à son trait particulier, mais en fin de compte je commence à l'apprécier. C'est un style qui fait beaucoup penser à des croquis ou des crayonnés, ce qui fait que ceux qui n'aiment que les dessins précis et irréprochables en seront pour leurs frais. Les visages se ressemblent un peu tous, certes, mais il faut admettre que le coup de crayon de Yu insuffle aux Nouveaux Vengeurs une certaine dynamique dans le mouvement.
images © Marvel

lundi 24 décembre 2007

FIFTY TWO - 52 (Divers) | DC Comics


Après Infinite Crisis, le monde se retrouve sans Batman, parti se ressourcer, sans Superman, qui doit se recharger en pouvoirs petit à petit après perdus les siens dans une bataille contre Superboy Eath Prime, sans Wonder Woman, partie se remettre en question, qui va désormais protéger le monde ?

Tel est le thème du crossover de chez DC intitulé "52". Les héros qui subsistent tentent de se reprendre après les décès qui les ont frappés, tentent de se réorganiser. De son côté, Lex Luthor promet à quiconque de lui attribuer des pouvoirs moyennant finance, tandis que de nouveaux apparaissent (Isis, Osiris, le nouveau Dr Fate, Question, les Metal Men de Dr Magnus...) et que Black Adam prend un rôle important dans la série.

DC a réussi un tour de force, ou à tout le moins une innovation incontestable, sur plusieurs points. Tout d'abord, c'est une question de format. Il s'agit d'une série limitée à 52 épisodes (ça vous vous en doutiez) à raison d'un par semaine. Même en prenant de l'avance, il a donc fallu sacrifier sur la mise en page notamment. Pas le temps de mettre au point de savantes dispositions de cases. La page type s'organise donc autour de 6 à 8 cases disposées classiquement et symétriquement, auxquelles se sont attelées un certain nombre d'illustrateurs.

Ensuite, c'était un pari risqué et ambitieux de faire tenir une série, et a fortiori tout l'univers DC, sur une brochette de personnages d'où sont absents les trois piliers historiques de l'éditeur. La conclusion sur ce point est que cela tient le coup, et même très bien. D'accord, on a un peu l'impression qu'il faut beaucoup d'autres personnages pour faire tenir la chose, mais le fait est que c'est malgré tout bien ficelé.

Enfin, cette série aura permis à DC de se faire une bonne pub face à Marvel après son Civil War, et qui depuis n'a pas sorti de véritable crossover palpitant. DC marque donc un bon point en faisant parler d'eux et en posant un jalon dans l'histoire de ses héros.

Un an de crossover, voilà de quoi fournir de la matière aux spin-offs...
images © DC comics

mercredi 12 décembre 2007

GHOST RIDER: TRAIL OF TEARS (Garth Ennis / Clayton Crain)


Ghost Rider revient dans la danse des comics, et ça se confirme. Personnage atypique et pour le moins sombre, il fait partie, avec le Punisher, de ces vengeurs au sens propres du terme et qui ne s'embarrassent d'aucune manière. A ce titre, les histoires de Ghost Rider s'adressent à un public averti.


L'histoire conconctée par Ennis et Crain respectent parfaitement l'essence du personnage démoniaque... alors que l'avatar humain, Johny Blaze, n'apparaît jamais dans cette histoire. Et pour cause, puisqu'il s'agit d'une mini-série prenant place immédiatement après la fin de la guerre de Sécession. Donc, pas de bécane mais un canasson aux naseaux fumant qui ne doit pas carburer à l'avoine.




Parham est un soldat confédéré blessé recueilli par Caleb, un Noir libre et propriétaire de sa terre. Parham et Caleb finissent par s'apprécier et le sudiste restera plusierus années chez son nouvel ami, avant de partir faire sa vie.

Quelques années plus tard, Parham revient voir son ami, mais trouvent à la place de Caleb et sa famille deux frères à l'allure peu ragoûtante. En fait, Caleb, sa femme et son enfant ont été trucidés par groupe de brutes dont faisaient partie les deux frères. Parham prend alors la route afin de retrouver les assassins et se trouve croiser la route d'un cavalier aux allures démoniaques qui semble suivre les mêmes traces...


Au-delà de l'aventure fantastique, les auteurs ont clairement voulu inclure dans cette histoire une réflexion sur la vengeance, posant la question de son utilité et de sa légitimité. La mini-série ne donne pas l'impression de simplement décrire des évènements terribles et parfois bien "gore". Elle prétend allez au-delà, et c'est sans doute ce qui fait la profondeur et la qualité de Trail Of Tears.





Ajoutez à cela le travail exceptionnel de Clayton Crain qui stupéfie une fois de plus par son niveau de détail, sa fluidité et sa noirceur de circonstance, et vous obtenez l'une des histoires les plus originales du Rider vengeur.

Le travail de Clayton Crain a par ailleurs été mis à l'honneur dans les bonus du DVD Ghost Rider.

images © Marvel


dimanche 9 décembre 2007

TIF ET TONDU - Will / Rosy / Tillieux



Si vous succombez au charme de la BD franco-belge née dans les années 50, alors vous vous souvenez probablement de Tif et Tondu, les deux compères qui mènent des enquêtes, assistent la police, voyagent dans le monde entier. C'est l'époque Dupuis, avec Spirou, Fantasio et autres Gil Jourdan et Benoît Brisefer.

La rondeur des traits rend la BD foncièrement sympathique et vivante. Le dessin est assuré par Will, mais il n'y aura pas eu qu'un seul scénariste; il faut dire qu'avec pas moins de 45 albums différents, cela nécessite une sacrée imagination.



Rosy sera le premier à s'associer à Will. Il emmènera Tif et Tondu dans de véritables aventures, mettant souvent en scène le fameux Choc, la Némésis des deux compères qui reveint dans au moins une douzaine d'histoires. Distingué, inventif, le visage masqué par un heaume, Choc est le maître absolu du monde criminel, soutenu par une organisation diabolique.


Avec Tillieux, les histoires prennent un autre tour, et spécialisent Tif et Tondu dans de véritables intrigues policières, et les voient prêter main forte aux policiers ou agir à titre de détectives privés. Choc disparaît à la faveur d'énigmes policières et semble-til fantastiques, mais que Tif et Tondu démontent systématiquement.


Dupuis a entrepris de publier plusieurs séries d'intégrales, dont une consacrée à nos deux héros. Pas moins de 15 volumes seront nécessaires pour épuiser toutes les histoires connues (à raison de trois histoires par intégrale) plus un ultime volume consacré aux inédits. Deux sont déjà sortis, le premier nous racontant les premières apparitions de Choc (avec Rosy au scénario), le second impliquant Tif et Tondu dans des énigmes purement policières (avec Tillieux au scénario).


images © Dupuis 2007

WORLD WAR HULK (Pak / Romita Jr) | MARVEL


Il y a seulement quelques semaines, Marvel a sorti le dernier épisode de World War Hulk, le crossover cataclysmique venu conclure Planet Hulk. A l'issue de Planet Hulk, le Roi Vert se dirigeait vers la Terre pour se venger des super-héros qui l'avaient envoyé outre-espace. World War Hulk raconte donc la manière dont Hulk s'acquitte de sa vendetta, accompagné des guerriers qui vaient partagé son sort sur Sakaar.




Et le moins que l'on puisse dire, c'est que cette joyeuse troupe ne fait pas dans la dentelle en atterrissant à New York. Les vagues de héros se succèdent, les combats titanesques aussi, mais sans que les cinq épisodes que compte cette série ne se ressemble. Tout cela jusqu'au dernier épisode, donc, sorti il y a quelques semaines.
Les couvertures sont signées Finch, et les intérieurs confiés à Romita Jr, toujours aussi efficace pour dynamiser les dessins.


Et cet ultime épisode est sans doute le meilleur, tant au niveau du combat (Hulk / Sentry) qu'au niveau de l'intrigue: on y trouvera, outre la conclusion de la saga, une révélation stupéfiante sur l'explosion dévastatrice sur Sakaar et la fin de la série régulière "Incredible Hulk" à son 112ème numéro.









La suite est annoncée pour janvier avec une toute nouvelle série où le géant vert pourrait bien devenir un géant... rouge. Sans déc' ...



images © Marvel