Les Thunderbolts sont d'anciens super-villains désirant se racheter. Ils deviennent des mercenaires au service de la société, avec à la clé un pardon de la part de la justice. Après Civil War, les Thunderbolts font partie de la machine de guerre du S.H.I.E.L.D. pour capturer et contraindre tous les super héros réfractaires à la loi d'enregistrement des super héros. "Faith in monsters" nous raconte donc comment le programme Thunderbolts entend gérer sa nouvelle mission.
Tout d'abord les personnages: le groupe est principalement composé de psychopathes et de criminels légèrement plus stables. Le directeur du programme mui-même n'est autre que Norman Osborne, le Bouffon Vert (Green Goblin). Parmi les moins dangereux, Songbird (autrefois leader de l'équipe sur le terrain), Radioactive Man (pas le héros de Bart Simpson mais un ressortissant chinois carrément radioactif) et Swordsman.
Parmi les plus dangereux: Moonstone (manipulatrice et perverse), Venom (qui a changé d'hôte une fois de plus) et Bullseye (le sociopathe ennemi juré de Daredevil).
Plus le personnage inclassable: Penance, celui qui a provoqué l'explosion meurtrière de Stamford, la loi d'enregistrement des super héros, Civil War, etc...
C'est ce qui fait le croustillant de cette série, ces captures brutales de bons super héros par des criminels endurcis, pour le soi-disant bien de la communauté. Mais c'est aussi ce qui fait s'interroger sur la classification de ces épisodes au regard de l'âge des lecteurs. Voilà bien un mystère: la version US vise les T+ (comprendre: les adolescents âgés) alors que les Marvel Zombies requièrent l'accord parental. Il me semble que cela devrait plutôt être l'inverse: le plus difficile pour un jeune est la violence psychologique. Or la perversité et le cynisme des Thunderbolts est vraiment violente: quand Venom arrache pour le plaisir le bras d'un héros, quand Bullseye massacre deux de ses geôliers pour s'amuser, quand Moonstone ordonne à Radioactive Man de faire exploser tout un parking sans considération des victimes potentielles pour faire accuser Jack Flag... Voilà une violence choquante en raison de ce qui la motive, c'est-à-dire rien ou un plaisir plus que pervers ou sadique. A l'inverse, Marvel Zombies devrait ne pas être aussi sévèrement classifié: il ne peut s'agir que de "fantasy violence", une violence irréelle parce que se déroulant dans un autre univers, dans une situation totalement délirante qu'il n'est pas possible de confondre avec la réalité. Celle des Thunderbolts, par contre est beaucoup plus proche de nous.
images © Marvel
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