mardi 25 juin 2013

LADY MECHANIKA (Benitez / Steigerwald) | ASPEN


A l'instar de Michaël Turner en son temps, Joe Benitez est en passe de réussir son pari.
Ce pari a commencé en 2011 avec la sortie chez Aspen de Lady Mechanika #0. En Angleterre, pendant l'ère victorienne, une créature monstrueuse est poursuivie par des chasseurs de primes. La premère à rattrapper la bestiole est une jeune femme, Lady Mechanika. Au lieu de tuer la créature qui terrorise le voisinage, elle la rassure et parvient à entrer en communication avec. Le monstre aux allure chat géant a des membres en métal. Il affirme à Lady Mechanika qu'il se rappelle d'elle... chez leur créateur. Mais d'autres chasseurs de primes débarquent et achèvent la créature, empêchant malheureusement la jeune femme de collecter quelques renseignements sur ses origines.


Car Lady Mechanika est elle-même un curieux mélange de chair et de métal. Ses seuls souvenirs remontent à une période où elle se souvient avoir été l'objet d'expériences et de tortures... mais aucun sur la façon dont on échangé ses bras de chair contre d'autres mécaniques.
Elle est devenue une légende. Certains la connaissent et travaillent avec elle dans ses enquêtes, d'autres la croient imaginaire, et d'autres aimeraient la voir morte. Ce qui est sûr, c'est qu'il faut compter avec elle, n'en déplaise à Lord Blackpool, armurier et inventeur de génie. Et quand Blackpool laisse malencontreusement s'échapper l'une de ses cobaye, impossible d'empêcher Lady Mechanika de s'en mêler.


L'ensemble de l'action se déroule donc en Angleterre, et plus particulièrement dans une ville appelée Mechanika, véritable Mecque des génies de la mécanique, de la vapeur et autres rouages. Nous sommes très clairement dans une ambiance steampunk, mais loin d'être un gadget visuel pour faire vendre, l'ensemble est très cohérent et soigné. Car c'est quand même le bébé de Benitez, créé, écrit et dessiné par lui. Le succès est tel sur les 4 premiers numéros (#0-3) que l'auteur a décidé de quitter Aspen avec son projet. Comme Michael Turner en son temps avec Fathom qui quitta Top Cow pour fonder Aspen, Benitez quitte Aspen pour maîtriser tous les tenants et aboutissants de sa florissante création.
A l'heure actuelle, le titre est au point mort mais devrait repartir dès que l"environnement éditorial se sera stabilisé.


En attendant, voilà de quoi alimenter les cosplayers !

Images ASPEN

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire