dimanche 7 septembre 2008

LA COMPAGNIE DES GLACES (Jotim)

La compagnie des glaces est l'adaptation BD des romans de G.J. Arnaud. On en compte 98 (rien de moins !). La Terre est en proie à une nouvelle période glaciaire, et l'humanité vit désormais dans des villes-gares. Aucun bâtiment n'est fixe. Tout se trouve posé sur des rails et peut voyager d'une station à l'autre. Ces rails sont contrôlés par les compagnies ferroviaires qui règnent désormais sur la Terre et se livrent des batailles impitoyables. La seule religion existante se comporte en dictature.

A côté d'eux, les Roux, que l'on suppose être des animaux, à fourrure, bipèdes, seuls capables de survivre dans le froid sans équipement de survie. Les Roux sont presque réduits à l'esclavage et travaillent à gratter la glace qui se forme en permanence sur les dômes des stations. Mais n'y aurait-il pas un plus grand mystère derrière, personne ne sachant d'où ils viennent exactement ?

Dans ce contexte, Lien Rag, glaciologue, est employé par les compagnies ferroviaires pour surveiller l'état de la glace. Il entend parler de la "voie oblique", mais il s'agit d'un sujet tabou dont il est interdit de parler.

Voilà de bonnes bases pour une série BD. Toutefois, si le dessin est sympathique, j'ai vite été énervé par la narration et le comportement erratique de Lien Rag. En effet, on passe souvent d'un lieu à un autre et de personnages à un autre sans soin de la transition, souvent dans la même page et, encore plus troublant, entre deux cases l'une à la suite de l'autre.

Quant au comportement de Lien Rag, je veux parler à la fois de ce qu'il cherche (le sait-il vraiment ??) et les femmes qu'il croise. Un coup il ne croit pas ce qu'on lui raconte, un coup il le croit, un coup il abandonne, un coup il reprend, un coup il aime la fille du gouverneur, un coup il aime une rousse, un coup il aime une danseuse...ça va deux minutes... Je ne pense donc pas poursuivre les aventures de Lien Rag au-delà de l'intégrale du premier cycle. Dommage parce que j'aime cette atmosphère post-apocalyptique, glacée et le dessin qui la transpose.

Mais c'est une question de goût.


images © Dargaud

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