The Darkness est l'un des personnages originaux les plus connus de chez Top Cow (qui est aussi Image Comics, éditeur de Spawn). Il a même droit à un jeu vidéo.
Jackie Estacado est un homme de main au service de la mafia, et ce qui fait de lui un précieux atout c'est sa malédiction. Chez les Estacado, et ce depuis l'aube des temps, un pouvoir se transmet de père en fils, celui de faire appel à une force brute venue des ténèbres, durant la nuit. La quasi invincibilité et la force ainsi conférées sont accompagnées par les Darklings, petits êtres noirs maléfiques. Ces Darklings ont un petit côté sadique et un humour pour le moins féroce.
Mais ce pouvoir est aussi une malédiction, dans le sens où il n'est disponible qu'à la tombée de la nuit, et aussi parce que le simple fait d'engendrer un descendant transfère le pouvoir directement au moutard, même s'il n'est qu'à l'état de foetus. Du coup, c'est l'abstinence forcée. Dur...D'autant plus qu'un tel personnage ne manque pas d'ennemis. Car qui dit ombre dit lumière, et le petit Jackie paraît bien seul face aux agents de la lumière. Ce qui n'arrange rien, c'est qu'il s'agit de bimbos. Ce qu'il y a de marrant dans les comics, c'est que même les religieuses sont des bimbos.
La première ennemie de the Darkness c'est Angelus, une fanatique qui se balade de corps en corps depuis la nuit des temps pour tenter occire les Estacado. Sans beaucoup de succès jusque là, puisqu'on est quand même dans les années 2000. Là où ça se corse, c'est que les tous derniers hôtes ne sont rien moins que la fille et la femme du boss de Jackie. Voilà une position bien difficile à tenir par rapport à son patron.
La deuxième ennemie de the Darkness est introduite dans le story arc suivant, The Spear of Destiny. Là, c'est une religieuse, la Magdalena (toujours de mère en fille ?!) aux ordres directs du Vatican. Rebelotte, encore une bimbo qui en veut à la vie de Jackie Estacado, et qui tente de le tuer grâce à la Lance du Destin, celle qui ôta la vie du Christ. Rien de moins. Magdalena bénéficie de sa propre série, sous les crayons de Benitez.
Côté dessin, la série est mise en images à ses débuts par Marc Silvestri, celui qui est actuellement chez Marvel, et a notamment participé à Civil War: The Initiative (one-shot), ou à des épisodes X-Men.
Côté scénario, pour ce qui est des 15 premiers épisodes, rien de particulier à noter: Jackie tente d'échapper à ses poursuivant tout en servant les intérêts de la famille mafieuse qui l'a recueillie et l'emploie.
Par contre, l'humour féroce des petits Darklings est une bonne trouvaille qui rend la série amusante. Un petit humour décalé, bien noir comme il faut.
The Darkness troisième du nom vient de paraître aux US, avec une toute nouvelle équipe créative, Hester et Broussard.
images © Top Cow
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