Dans American Nightmares, on a la première apparition de Mère Abigaïl face à la menace de Randall Flagg, le Marcheur, l'Ombre qui recrute déjà ses mignons. On rencontre aussi de nouveaux personnages, certains importants et d'autres moins. On découvre surtout, du côté de Flagg, Lloyd le pyromane, purgeant une peine de prison, désormais seul survivant... mais toujours enfermé ! Entre un rat et son voisin de cellule en pleine décomposition, comment survivre en ne mourant pas de faim, et sans devenir (plus) cinglé dans cet isolement ?
Chaque personnage va maintenant prendre la route.
Stu Redman réussit à s'affranchir de ses bourreaux et de son côté, Larry Underwood tente de fuir New York, en compagnie d'une femme qu'il vient de rencontrer. Sans aucun moyen d'information, le couple décide de sortir de New York voir ce qu'il se passe du côté du New Jersey. Seul manière d'y arriver, le Lincoln Tunnel, plongé dans le noir, et propice à exacerber l'imagination de celui qui s'y aventure.
Le rendu est excellent. Il faut dire aussi qu'avec les romans de Stephen King, le travail est bien mâché par les descriptions, les scènes d'action, et la psychologie des personnages.
Sans autre moyen d'éclairage que son briquet, Larry est obligé de ne l'allumer qu'en dernier recours, celui-ci chauffant vite dans sa main et l'obligeant à progresser dans le noir. Dans ce tunnel encombré de voitures, de cadavres, l'esprit se prend dans des envolées délirantes d'imagination. Ce cadavre truffé de balles n'aurait-il pas succombé à des pilleurs ? Ou bien n'a-t-il pas succombé à des soldats équipés de vision nocturne, tapis dans le noir pour empêcher toute propagation du virus ? On sent très bien la tension vécue par les personnages dans le tunnel.
Le réalisme est accentué, comme dans le premier volet, par les dessins précis de Mike Perkins. Celui-ci a notamment dessiné des quartiers de New York d'après des photos, sans quoi le réalisme des décors n'aurait pas été respecté, comme par exemple les carrefours, avec les marchands de hot-dogs ambulants, les enseignes des magasins...
Une réalisation qui reste donc fidèle au premier volet et au roman.
La seule question que l'on peut se poser, c'est que le roman de Stephen étant en trois tomes, et le rythme adopté par Marvel semblant assez lent, combien de temps (combien d'années) faudra-t-il pour atteindre la conclusion de la saga ? Et surtout, si cela dure longtemps, n'y a-t-il pas un risque que l'auteur ou le dessinateur (voire les deux), ne soient plus les mêmes ?
images Marvel
Chaque personnage va maintenant prendre la route.
Stu Redman réussit à s'affranchir de ses bourreaux et de son côté, Larry Underwood tente de fuir New York, en compagnie d'une femme qu'il vient de rencontrer. Sans aucun moyen d'information, le couple décide de sortir de New York voir ce qu'il se passe du côté du New Jersey. Seul manière d'y arriver, le Lincoln Tunnel, plongé dans le noir, et propice à exacerber l'imagination de celui qui s'y aventure.
Le rendu est excellent. Il faut dire aussi qu'avec les romans de Stephen King, le travail est bien mâché par les descriptions, les scènes d'action, et la psychologie des personnages.
Sans autre moyen d'éclairage que son briquet, Larry est obligé de ne l'allumer qu'en dernier recours, celui-ci chauffant vite dans sa main et l'obligeant à progresser dans le noir. Dans ce tunnel encombré de voitures, de cadavres, l'esprit se prend dans des envolées délirantes d'imagination. Ce cadavre truffé de balles n'aurait-il pas succombé à des pilleurs ? Ou bien n'a-t-il pas succombé à des soldats équipés de vision nocturne, tapis dans le noir pour empêcher toute propagation du virus ? On sent très bien la tension vécue par les personnages dans le tunnel.
Le réalisme est accentué, comme dans le premier volet, par les dessins précis de Mike Perkins. Celui-ci a notamment dessiné des quartiers de New York d'après des photos, sans quoi le réalisme des décors n'aurait pas été respecté, comme par exemple les carrefours, avec les marchands de hot-dogs ambulants, les enseignes des magasins...
Une réalisation qui reste donc fidèle au premier volet et au roman.
La seule question que l'on peut se poser, c'est que le roman de Stephen étant en trois tomes, et le rythme adopté par Marvel semblant assez lent, combien de temps (combien d'années) faudra-t-il pour atteindre la conclusion de la saga ? Et surtout, si cela dure longtemps, n'y a-t-il pas un risque que l'auteur ou le dessinateur (voire les deux), ne soient plus les mêmes ?
images Marvel
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