La ré-apparition de Red Hood dans l'univers DC et la réédition de "The Killing Joke" sont liées. La série actuelle "Batman & Robin" met en scène Red Hood, personnage radical, sorte de Punisher de chez DC. Il est accompagné de Scarlet, rescapée des premiers épisodes. Mr Pyg se baladait avec un masque de cochon, était accompagné d'une troupe de cirque assez invraisemblable, et s'amusait à appliquer sur ses victimes des masques fusionnant avec leur visage, et en faisant des pantins à son service. Scarlet en avait réchappé de justesse et avait rejoint Red Hood en fin d'histoire. S'en est suivi un arc sur la Vengeance de Red Hood, qui s'est avéré être Jason, l'ancien Robin devenu fou, et après avoir été ressuscité dans un puits de Lazarus à différents moments de son histoire. Dans cette version actuelle, Red Hood apparaît comme une sorte de Punisher qui considère que le nouveau Batman est inefficace. La coïncidence des logos en forme de crâne ets plutôt saisissant.
Parallèlement, DC a décidé, comme pour "Batman: Hush", de rééditer une ancienne histoire. En l'occurence, The Killing Joke. Voilà une pièce maîtresse dans la bibliothèque Batman. Une histoire que tout un chacun devrait lire. Orchestrée par Alan Moore, on retrouve le même style que pour Watchmen dans la noirceur du scénario et les couleurs assez kitsch et représentatives des années 80. Conscient de la relation malsaine qui existe entre lui et le Joker, Batman se rend à Arkham pour se confronter au crimienl fou: soit ils trouvent une solution, soit ils s'entretueront tôt ou tard, fatalement. Seulement le Joker s'est échappé et a été remplacé dans sa cellule par un complice. Le Joker s'installe dans un parc d'attraction abandonné et s'entoure de personnes du cirque assez invraisemblables, et de petits êtres assez moches, comme avec Mr Pyg. Il s'organise et attaque le commissaire Gordon en le kidnappant et en tirant sur sa fille. On découvre ainsi un côté assez pervers au Joker qui, après avoir tiré sur la fille de Gordon, la déshabille et prend des photos. Photos qu'il utilisera ensuite pour tenter de faire sombrer Gordon dans la démence. Son but est notamment de démontrer que tout homme peut sombrer dans la folie après une simple mais horrible journée. C'est là le prétexte concocté par Moore pour nous raconter les origines du criminel. Tout au long de l'histoire (somme toute assez courte), le Joker revit les instants qui l'ont créé en tant que criminel fou furieux. Il n'y a jamais eu de véritable origine officielle du Joker, bien que plusieurs versions l'ont décrit comme étant Red Hood (notamment Detective Comics #168 et Killing Joke).
Mais a DC a toujours laissé sous-entendre que la préférence allait à la version de Moore, reprise dans le Who's Who de DC Universe. Le Joker (dont on n'a jamais su le véritable nom) était un ingénieur chimiste, travaillant à l'usine Axis Chemicals. Abandonnant ce travail en pensant gagner sa vie en tant que comédien humoriste, ses plans tombent à l'eau lorsqu'il ne rencontre pas le succès escompté. Or sa femme Jeannie est enceinte et l'angoisse de ne pouvoir subvenir aux besoins de la famille la gagne chaque jour davantage. Il est alors approché par des malfrats qui ont besoin de ses connaissances de l'usine pour s'y introduire. A quelques heures du cambriolage, la police vient le prévenir que sa femme a succombé à ses blessures après un accident domestique. A la fois ivre de douleur et complètement désemparé, il accepte malgré tout la proposition des malfrats et les accompagne à l'usine. Ceux-ci lui font mettre l'attirail de Red Hood afin de tromper l'ennemi. Mais le cambriolage se passe mal et lorsque Batman, dans ses tous premiers débuts, arrive sur les lieux, le Red Hood d'un soir panique et bascule dans un bassin de produits chimiques. Il s'extrait de l'usine par les canalisations d'évacuation, et lorsqu'il retire le masque rouge, il découvre son reflet dans les eaux du canal. Le Joker est né, sombrant définitivement dans la folie et jurant de rendre le monde aussi désaxé que lui. Une seule journée, terrible, aura suffi pour faire basculer son esprit du mauvais côté. Evidemment, comme il l'a été souligné, il ne s'agit pas d'une origine officielle, si ce n'est que le Joker a bien été l'un de ceux qui ont incarné Red Hood. Il dira même à Batman qu'il préfère avoir un passé à choix multiple... The Killing Joke est traduit en français par "Souriez" ou "Rire et mourir". Une traduction un peu approximative, le sens réel étant plutôt "une blague à en mourir (de rire)". On comprend alors mieux l'humour noir qui anime ce one-shot. Batman et Joker sont liés l'un à l'autre, l'un finira fatalement un jour par tuer l'autre, car tous les deux sont bien trop semblables. Et le comble de l'humour noir et de cette atmosphère spéciale si propre à Moore est atteint lorsque le Joker fait rire Batman, du même rire de dingue. Un bon conseil, profitez de cette réédition pour vous le procurer, ou pour le relire si vous l'avez déjà. Il est touours agréable de découvrir ou redécouvrir des classiques, et d'en apprécier l'écho au regard des histoires actuelles. Images DC
Parallèlement, DC a décidé, comme pour "Batman: Hush", de rééditer une ancienne histoire. En l'occurence, The Killing Joke. Voilà une pièce maîtresse dans la bibliothèque Batman. Une histoire que tout un chacun devrait lire. Orchestrée par Alan Moore, on retrouve le même style que pour Watchmen dans la noirceur du scénario et les couleurs assez kitsch et représentatives des années 80. Conscient de la relation malsaine qui existe entre lui et le Joker, Batman se rend à Arkham pour se confronter au crimienl fou: soit ils trouvent une solution, soit ils s'entretueront tôt ou tard, fatalement. Seulement le Joker s'est échappé et a été remplacé dans sa cellule par un complice. Le Joker s'installe dans un parc d'attraction abandonné et s'entoure de personnes du cirque assez invraisemblables, et de petits êtres assez moches, comme avec Mr Pyg. Il s'organise et attaque le commissaire Gordon en le kidnappant et en tirant sur sa fille. On découvre ainsi un côté assez pervers au Joker qui, après avoir tiré sur la fille de Gordon, la déshabille et prend des photos. Photos qu'il utilisera ensuite pour tenter de faire sombrer Gordon dans la démence. Son but est notamment de démontrer que tout homme peut sombrer dans la folie après une simple mais horrible journée. C'est là le prétexte concocté par Moore pour nous raconter les origines du criminel. Tout au long de l'histoire (somme toute assez courte), le Joker revit les instants qui l'ont créé en tant que criminel fou furieux. Il n'y a jamais eu de véritable origine officielle du Joker, bien que plusieurs versions l'ont décrit comme étant Red Hood (notamment Detective Comics #168 et Killing Joke).
Mais a DC a toujours laissé sous-entendre que la préférence allait à la version de Moore, reprise dans le Who's Who de DC Universe. Le Joker (dont on n'a jamais su le véritable nom) était un ingénieur chimiste, travaillant à l'usine Axis Chemicals. Abandonnant ce travail en pensant gagner sa vie en tant que comédien humoriste, ses plans tombent à l'eau lorsqu'il ne rencontre pas le succès escompté. Or sa femme Jeannie est enceinte et l'angoisse de ne pouvoir subvenir aux besoins de la famille la gagne chaque jour davantage. Il est alors approché par des malfrats qui ont besoin de ses connaissances de l'usine pour s'y introduire. A quelques heures du cambriolage, la police vient le prévenir que sa femme a succombé à ses blessures après un accident domestique. A la fois ivre de douleur et complètement désemparé, il accepte malgré tout la proposition des malfrats et les accompagne à l'usine. Ceux-ci lui font mettre l'attirail de Red Hood afin de tromper l'ennemi. Mais le cambriolage se passe mal et lorsque Batman, dans ses tous premiers débuts, arrive sur les lieux, le Red Hood d'un soir panique et bascule dans un bassin de produits chimiques. Il s'extrait de l'usine par les canalisations d'évacuation, et lorsqu'il retire le masque rouge, il découvre son reflet dans les eaux du canal. Le Joker est né, sombrant définitivement dans la folie et jurant de rendre le monde aussi désaxé que lui. Une seule journée, terrible, aura suffi pour faire basculer son esprit du mauvais côté. Evidemment, comme il l'a été souligné, il ne s'agit pas d'une origine officielle, si ce n'est que le Joker a bien été l'un de ceux qui ont incarné Red Hood. Il dira même à Batman qu'il préfère avoir un passé à choix multiple... The Killing Joke est traduit en français par "Souriez" ou "Rire et mourir". Une traduction un peu approximative, le sens réel étant plutôt "une blague à en mourir (de rire)". On comprend alors mieux l'humour noir qui anime ce one-shot. Batman et Joker sont liés l'un à l'autre, l'un finira fatalement un jour par tuer l'autre, car tous les deux sont bien trop semblables. Et le comble de l'humour noir et de cette atmosphère spéciale si propre à Moore est atteint lorsque le Joker fait rire Batman, du même rire de dingue. Un bon conseil, profitez de cette réédition pour vous le procurer, ou pour le relire si vous l'avez déjà. Il est touours agréable de découvrir ou redécouvrir des classiques, et d'en apprécier l'écho au regard des histoires actuelles. Images DC
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