lundi 22 mars 2010

PILOT SEASON: MURDERER (Kirkman / Silvestri / Nelson Blake II)

Depuis 2007, Top Cow a décidé d'utiliser le concept de l'épisode pilote, emprunté aux séries TV, avant de lancer une série sur ses rails. En compétition, plusieurs nouveaux titres, et un vote sur le site de Top Cow. Depuis la "saison" 2009 / 2010, Kirkman a écrit tous les scénarios et Silvestri a réalisé toutes les couvertures. Le premier titre à avoir été publié est "Murderer" (Le Meurtrier) et a été dessiné par Nelson Blake II (G.I. Joe séries limitées pour quelques apparitions, et une apparition dans Witchblade). Cet épisode raconte l'histoire de Jason, un jeune homme constamment assailli par les pensées des autres. Cet assaut constant le rend fou, car il ne peut rien maîtriser de ce qu'il reçoit comme pensées. Il suffit qu'un train soit en retard sur un quai de métro, pour que tout le monde s'énerve intérieurement, et provoque des maux de tête de folie à Jason. Il ne peut pas travailler et vit chez sa grand-mère qui n'arrive pas à payer le loyer (un petit goût de Peter Parker ... ). Il fait donc semblant de partir travailler et se rend dans un parc public où il écoute les pensées de ceux qui passent à sa portée. Ce jour-là, il suit une jeune femme qui a peur de rentrer chez elle, car elle sait que son copain, violent et paranoïaque, l'attend. Persuadée qu'il ne la croira pas au sujet de son emploi du temps de la soirée précédente, elle angoisse. Jason la suit et pénètre dans l'appartement juste avant que le caractériel ne commence à frapper la femme. Il tue cet homme. Mais la raison n'est pas forcément celle que l'on croit: aider la jeune femme ou tous ceux qui sont en danger ? Peut-être... Disons plutôt que c'est la seule façon d'apaiser temporairement les voix qu'il entend en permanence: en se concentrant sur une personne en particulier et en la faisant mourir, ses pensées s'estompent peu à peu. C'est le seul moment où les voix se taisent. Globalement, cet épisode tombe plutôt à plat. Jason est un personnage qui semble passif malgré la violence de la seule solution qu'il a trouvée à ses maux. Les dessins de Nelson Blake II sont assez épurés, sans fioriture, ce qui contribue à la platitude du titre. On ne voit pas trop non plus dans quel sens une histoire sur ce personnage pourrait aller.
Images Top Cow

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