Le volume 4 de The Walking Dead vient de sortir en français. Nous avions quitté l'ex-sheriff et sa petite famille dans une prison qu'ils veniaent de découvrir. Un endroit idéal pour tenir contre les invasions de zombies... sauf que la prison est elle-même infestée de zombies et que quelques psychopathes non zombifiés s'y trouvent encore. Une fois la prison un minimum sécurisée, la vie semble enfin se stabiliser quelque peu.
Evidemment, on se doute que cela tournera mal un jour ou l'autre. Le volume 4 a toujours pour lieu la prison - refuge. Pour ce qui est des faits, je vous laisse les découvir par vous-même. Par contre, le côté narratif et psychologique est intéressant et démontre la qualité du scénario. Si l'on prend un peu de recul, il faut se rendre compte que cela fait déjà une bonne trentaine de numéros. Et depuis le début, l'intrigue ne s'essoufle pas et le rendu psychologique des acteurs de ce drame est assez fin, et pose au lecteur de véritables questions. Ce qui frappe le lecteur dans cette série pourtant peu attirante pour tous ceux qui n'aiment pas les histoires d'horreur, c'est la justesse des récations décrites. Au fur et à mesure que le temps passe - presque une année entière pour nos héros - les personnalités sont poussées à bout et cohabiter devient difficile. Seul l'essentiel d'une personnalité demeure: l'aspect le plus dur ou le plus faible. Chacun pête les plombs à son tour ou se découvre un sang-froid qui confine au malsain.
Mais la question la plus importante est celle-ci: pour assurer la survie du groupe, faut-il accomplir ce qui est juste ou ce qui est nécessaire, la justice et la nécessité n'étant pas toujours compatible ? Et plus encore, toute société organisée ayant disparu et tout espoir de retour à une vie normale s'étant douloureusement dissipé, la fin ne justifie-t-elle pas tous les moyens d'assurer sa propre survie ?
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